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[PODCAST] « Cyberarnaques » : quand l’internaute mord à l’hameçon

La lutte contre la cybercriminalité, et en son sein contre l’essor des « cyberarnaques », figure parmi les objectifs affichés ces derniers mois par le gouvernement. Parmi les réponses apportées pour tenter de déchiffrer et d’agir contre ces phénomènes délinquants, Amicus radio et son invité exceptionnel vous ouvre mois-ci les coulisses du renseignent criminel.

Qui n’a pas déjà reçu dans sa boîte de messagerie ou par SMS un message au propos et à l’orthographe douteux, incitant à cliquer sur une pièce jointe afin de charger des photos prétendument envoyées par un ami, ou sur un lien faisant miroiter le gain d’une belle somme d’argent, voire menaçant de révéler à la police des activités douteuses que vous n’avez pourtant par commises.

Confronté à ces situations, la crédulité des victimes est grande, poussée tantôt par la curiosité, tantôt par l’appât du gain mais aussi par la crainte.

Les infractions dites de cybercriminalité regroupent deux types d’infractions : celles touchant directement ce que le législateur baptisa sous l’empire de la loi Godfrain de systèmes de traitements automatisés de données (L. n° 88-19 du 5 janvier 1988 relative à la fraude informatique), mais également celles ayant « juste » le numérique pour vecteur. Phishing (« hameçonnage » pour franciser l’idée déjà bien imagée), hacking, ransomware (ou rançongiciel) et autres termes aux sonorités techniques ont ainsi envahi l’univers juridique lorsqu’il a fallu y apporter une réponse.

Cette nouvelle forme de criminalité connaît en effet un emballement tel depuis quelques années seulement, que le nombre de ces infractions dépasse désormais celles infractions constatées dans le monde...

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