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Dans un arrêt du 25 mai 2022, la première chambre civile de la Cour de cassation vient rappeler l’obligation d’information pesant sur le prêteur et le devoir de mise en garde sur le risque d’amortissement négatif attendu de l’intermédiaire en crédit lorsqu’un prêt présentant ce danger est conclu.
Le lecteur attentif de ces colonnes remarquera que la Cour de cassation est particulièrement vigilante en droit des contrats spéciaux sur le prêt d’argent, notamment en raison du risque de toxicité de certaines pratiques bancaires. À ce titre, nous avons pu analyser ces dernières semaines plusieurs décisions qui faisaient appel à la notion de clauses abusives pour réputer non écrites certaines stipulations à la licéité discutée (Civ. 1re, 20 avr. 2022, nos 19-11.599 et 20-16.316, Dalloz actualité, 12 mai 2022, obs. C. Hélaine ; D. 2022. 789 ). L’arrêt du 25 mai 2022 rendu par la première chambre civile que nous commentons aujourd’hui fait appel à la responsabilité contractuelle de droit commun pour rappeler l’existence d’une obligation d’information et d’un devoir de mise en garde dans le cadre très précis de prêts comportant des paliers d’échéances dont le montant de certaines est inférieur à celui des intérêts échus, le tout ayant pour effet d’aboutir à un contrat risqué pour l’emprunteur au fur et à mesure des échéances.
Positionnons le problème en rappelant les faits ayant donné lieu à ce pourvoi. Par offre du 11 août 2004, acceptée le 23 août et réitérée par acte authentique le 31 août, un établissement bancaire consent à un couple d’emprunteurs un prêt de 220 000 € pour une durée de vingt ans. Ce produit financier a pu être trouvé grâce à l’entremise d’une société intermédiaire. Le prêt stipule un taux d’intérêt fixe de 3,55 % pendant les trois premiers mois mais susceptible de variations en fonctions de l’évolution d’un indice (l’indice TIBEUR 3 mois que l’on appelle également dans la pratique EURIBOR) convenu entre les parties. Le prêt prévoit également deux périodes de différés d’amortissement avec franchise partielle d’intérêts. L’amortissement du capital devait prendre effet avec le 52e versement.
Trouvant le produit dangereux et inadapté à leur situation financière, le couple emprunteur a sollicité la condamnation en paiement de dommages-intérêts du prêteur et de l’intermédiaire pour manquement à leurs devoirs d’information et de conseil ainsi que de mise en garde. L’affaire a...
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