- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Déséquilibre significatif : précisions quant à l’action du ministre de l’économie
Déséquilibre significatif : précisions quant à l’action du ministre de l’économie
Dans un important arrêt du 3 mars 2015, la chambre commerciale apporte des précisions sur la portée de l’action du ministre de l’Économie et sur l’appréciation de la notion de déséquilibre significatif.
par Laura Constantinle 23 mars 2015

L’article L. 442-6, I, 2°, du code de commerce poursuit un objectif d’intérêt général qui est la stabilité économique. Par conséquent, et en vertu du III de cet article, le ministre de l’Économie peut contrôler les clauses du contrat. Certains auteurs se sont interrogés sur le bien-fondé de l’action du ministre qui dépossède les cocontractants de leur liberté d’agir en justice (V. C. Lucas de Leyssac, M. Chagny, Le droit des contrats, instrument d’une forme nouvelle de régulation économique, RDC 1er juill. 2009, n° 3, p. 1268). Saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel juge cette disposition conforme à la Constitution car il s’agit d’une action en défense d’un intérêt général (Cons. const., 13 mai 2011, n° 2011-126 QPC, Dalloz actualité, 24 mai 2011, obs. E. Chevrier ; ibid. 2961, obs. Centre de droit de la concurrence Yves Serra
; ibid. 2012. 577, obs. D. Ferrier
; Constitutions 2011. 507, chron. J. Barthélemy et L. Boré
).
En l’espèce, le ministre chargé de l’Économie a assigné la société Eurauchan, centrale d’achats des magasins à l’enseigne Auchan, en raison d’une pratique créant un déséquilibre significatif résultant des clauses des conventions régissant les relations entre cette société et ses fournisseurs, en nullité de ces clauses, en cessation des pratiques et en paiement d’une amende civile. En cours d’instance, le ministre a renoncé à sa demande de nullité.
Le deuxième et le cinquième moyen du pourvoi de la société Eurauchan concernent la recevabilité de l’action du ministre. Dans le deuxième moyen, la société reproche à la cour d’appel d’avoir considéré recevable l’action du ministre alors que cette action est, selon elle, subordonnée à l’information des parties qui s’impose au ministre quel que soit la teneur de sa demande. La Cour de cassation rejette...
Sur le même thème
-
La CJIP Paprec Group : une nouvelle illustration de la (re)pénalisation du droit de la concurrence
-
Rupture brutale des relations commerciales : des circonstances particulières autorisant une diminution substantielle des commandes pendant le préavis
-
La qualification délictuelle de l’action en rupture brutale de nouveau défendue devant la Cour de justice
-
Un franchisé n’est pas fautif lorsqu’il prépare un projet concurrent pendant l’exécution de son contrat
-
Parasitisme de bijoux parés d’un motif de fleur quadrilobé : le trèfle n’est pas toujours porteur de chance
-
Abus de position dominante : interopérabilité des grandes plateformes numériques, y compris si cela implique un investissement humain et financier de leur détenteur
-
Rapport d’évaluation de la loi Egalim 2 : synthèse et observations sur quelques pistes de réforme
-
Droit des pratiques restrictives de concurrence et droit international privé : l’impossible cohérence ?
-
Articulation du droit des pratiques anticoncurrentielles et droit de la concurrence déloyale en matière d’actions en follow-on : quand la fin ne justifie pas tous les moyens
-
Déséquilibre significatif : le seul aménagement d’une disposition supplétive ne suffit pas