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[PODCAST] La digitalisation : nouveau pilier de la lutte-anticorruption ?

Le 9 décembre, on célébrait la journée internationale de lutte contre la corruption, organisée sous l’égide des Nations unies. A cette occasion, l’émission Les temps électriques s’est intéressée avec ses invités aux perspectives offertes par les outils technologiques en matière de compliance.

La corruption fait partie des sujets qui alimente l’imaginaire et nourrit les polémiques depuis fort longtemps. On se souvient évidemment des scandales les plus récents et médiatisés, mais l’on sait moins par exemple que la première condamnation d’un intendant corrompu par un pharaon remonterait à plusieurs millénaires avant notre ère (P. Vernus, Affaires et scandales sous les Ramsès, éd. Pygmalion, 1997, 280 p.).

En France, la lutte contre la corruption trouve ses fondements dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui reconnaît à la société, en son article 15, le droit de demander compte à tout agent public de son administration. Quelques années plus tard, le Code pénal de 1810 intègrera lui aussi la notion qui restera longtemps unique dans la catégorie des manquements au devoir de probité. Depuis lors, l’arsenal législatif s’est toutefois considérablement étoffé, donnant à la corruption un sens juridique bien précis : la corruption consiste dans le fait de soudoyer, de suborner une autorité afin d’en tirer quelque avantage. Qu’elle soit dite active ou passive de la part de son auteur, la corruption constitue un délit selon le droit pénal, délit qui sera plus sévèrement punie si elle émane d’une personne dépositaire de l’autorité...

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