- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Du contenu du dossier déposé au greffe de la chambre de l’instruction
Du contenu du dossier déposé au greffe de la chambre de l’instruction
En application de l’article 197, alinéa 3, du code de procédure pénale, le dossier de l’information déposé au greffe doit être intégral, cette disposition devant être observée à peine de nullité.
par Lucile Priou-Alibertle 2 février 2015

En l’espèce, une personne avait été mise en examen des chefs d’assassinat, de violences aggravées en récidive, d’association de malfaiteurs et de tentative d’enlèvement. Le 2 septembre 2014, elle avait formé une demande de mise en liberté auprès de la chambre de l’instruction, en application de l’article 148-4 du code de procédure pénale (lequel article prévoit en effet une telle possibilité lorsque le mis en examen n’a pas comparu depuis au moins 4 mois devant le juge d’instruction). Son avocat avait déposé un mémoire faisant valoir que le dossier communiqué n’était pas complet en l’absence de trois cédéroms remis au juge d’instruction par les enquêteurs agissant sur commission rogatoire et dans lesquels figuraient l’intégralité des factures détaillées de téléphonie et des cellules activées pendant la période des faits. La chambre de l’instruction avait écarté le moyen de nullité au motif que les cédéroms n’avaient pas été joints et annexés au procès-verbal remis au magistrat instructeur en août 2014 et constituaient des éléments d’enquête à exploiter dans le cadre de la commission rogatoire, ne faisant pas, de facto, partie de la procédure au sens de l’article 197 du code de procédure pénale. La chambre de l’instruction en avait conclu « qu’il n’en découl[ait] aucun acte susceptible de faire grief au mis en examen ».
Dans un bel attendu de principe, la Cour de cassation rappelle, au seul visa de l’article 197, alinéa 3, du code de procédure pénale, que « les prescriptions de ce texte, qui ont pour objet de permettre aux avocats des parties de prendre connaissance de l’ensemble du dossier de l’information et de pouvoir, en temps opportun, produire devant la chambre de l’instruction tous mémoires utiles, sont essentielles aux droits de...
Sur le même thème
-
Nullité et moyens de preuves produits par le mis en examen
-
Le pourvoi pris au dépourvu : l’étonnante portée des recours en matière de nullité par voie de conséquence des actes d’instruction
-
Loi Narcotrafic : un renforcement des mesures en matière de criminalité organisée
-
Désigner pour annuler, circonscrire pour instruire, habiliter pour consulter
-
Le silence ne vaut consentement à la visioconférence
-
Le contrôle judiciaire d’un maire ne peut avoir pour effet de faire obstacle à l’exercice effectif de son mandat
-
Incompétence du juge d’instruction pour un interrogatoire de première comparution suivi d’une mise en examen à l’étranger
-
Du placement sous contrôle judiciaire au stade de l’appel de l’ordonnance de mise en accusation
-
Le droit de se taire de l’accusé interrogé en cas de supplément d’information après sa condamnation par défaut
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires