- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Les enjeux juridiques des JO de Paris 2024 – Épisode 3 – JO et lutte contre le dopage : quelle organisation pour la lutte contre le dopage durant les Jeux de Paris 2024 ?
Les enjeux juridiques des JO de Paris 2024 – Épisode 3 – JO et lutte contre le dopage : quelle organisation pour la lutte contre le dopage durant les Jeux de Paris 2024 ?
À l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024, le cabinet VIGO, en partenariat avec Dalloz actualité, vous propose une série d’articles consacrés aux problématiques juridiques rencontrées dans le cadre de cet événement. Au programme, les questions juridiques et réglementaires essentielles liées à l’organisation des Jeux olympiques, notamment les enjeux RSE pris en compte dans l’organisation, la lutte contre le dopage, les atteintes à la probité, et l’impact environnemental. Troisième épisode : JO et lutte contre le dopage, quelle organisation pour la lutte antidopage durant les Jeux de Paris ?

En avril 2024, à trois mois des Jeux olympiques et paralympiques de Paris (JO 2024), le New York Times et la chaîne allemande ARD révélaient que vingt-trois athlètes chinois contrôlés positifs en 2021 avaient pu participer aux Jeux de Tokyo après avoir été blanchis prétendument dans le plus grand secret par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Dans la foulée de ces révélations, l’agence antidopage américaine avait évoqué un « maquillage au plus haut niveau de l’AMA », qui aurait « mis ces cas positifs sous le tapis ». Onze de ces athlètes figurent aujourd’hui dans la liste que la Chine enverra à Paris. Nul doute que ces athlètes, comme tous les autres, seront particulièrement surveillés durant les Jeux de Paris afin notamment d’éviter les errements des Jeux de Londres en 2012 avec plus de 70 médailles retirées ou réattribuées a posteriori.
Jeux olympiques et lutte contre le dopage : une histoire ancienne
Les premiers athlètes disqualifiés pour dopage aux Jeux, après l’introduction des tests, sont le pentathlonien moderne suédois Hans-Gunnar Liljenwal aux Jeux de Mexico en 1968 (pour traces excessives d’alcool) et, quatre ans plus tard, un hockeyeur sur glace allemand, Alois Schloder, contrôlé positif à l’éphédrine (Jeux d’hiver à Sapporo en 1972).
Après avoir élaboré en 1988 la Charte internationale olympique contre le dopage dans un objectif d’harmonisation des règles, le Comité international olympique (ci-après, CIO) a soutenu l’existence d’une Agence mondiale antidopage (ci-après, AMA), fondation de droit privé suisse financée à parité par le mouvement sportif et les États, créée en 1999, dont le siège social est à Lausanne.
En 2003, l’AMA a édicté un code mondial antidopage fixant ses propres compétences et les règles ayant vocation à s’appliquer à tous les sports et dans tous les pays (liste des produits et procédés interdits, organisation des contrôles, sanctions et procédures disciplinaires, etc.). L’ensemble des fédérations internationales des sports représentés aux Jeux olympiques ont souscrit à ce code dès les Jeux d’Athènes de 2004.
Si...
Sur le même thème
-
Devoir de vigilance : la chambre spécialisée de la Cour d’appel de Paris précise les exigences applicables
-
Que faire lorsque la lettre de contestation d’une créance revient au mandataire judiciaire ?
-
Statut du bailleur privé : choc fiscal en faveur des nouveaux investisseurs
-
Panorama rapide de l’actualité « Affaires » de la semaine du 23 juin 2025
-
Action paulienne et créance certaine en son principe
-
Les sénateurs veulent renforcer les obligations anti-blanchiment
-
Obligation d’entretien du bailleur et garantie de jouissance paisible : obligations de résultat
-
Faillite personnelle et insuffisance d’actif : ne pas confondre sanction et responsabilité
-
Exclusion du droit de préemption du locataire commercial : notion de « cession globale »
-
Loyers commerciaux au 1er trimestre 2025 : l’ICC en négatif, l’ICC et l’ILAT en hausse