- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Etrangers
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Fixation des modalités d’exercice de l’autorité parentale par le juge
Fixation des modalités d’exercice de l’autorité parentale par le juge
Les juges appelés à fixer les modalités d’exercice de l’autorité parentale d’un parent à l’égard de son enfant ne peuvent déléguer les pouvoirs que la loi leur confère. Un parent exerçant conjointement l’autorité parentale ne peut se voir refuser de maintenir des relations personnelles avec l’enfant que pour des motifs graves.
par Rodolphe Mésale 11 juin 2015
L’arrêt rendu par la première chambre civile le 28 mai 2015 revient sur certaines questions sensibles relatives à la fixation des modalités d’exercice de l’autorité parentale par le juge. Dans cette affaire, un juge aux affaires familiales avait modifié les modalités d’exercice des droits de visite et d’hébergement accordés à une mère à l’égard de son fils mineur, enfant dont la résidence principale était fixée chez son père depuis le prononcé du divorce de ses parents. Deux points ont été traités par l’arrêt d’appel qui a été censuré au visa des articles 373-2, 373-2-6 et 373-2-8 du code civil.
Le premier point sur lequel a statué la première chambre civile est celui du rôle de l’enfant dans la détermination et la mise en œuvre des modalités d’exercice de l’autorité parentale. Les juges d’appel avaient considéré, en l’espèce, que la fréquence et la durée des périodes au cours desquelles la mère pourra exercer son droit d’accueil à l’égard de son fils mineur seront déterminées à l’amiable entre les parties en tenant compte de l’avis de l’enfant. Les juges du droit ont reproché à la juridiction du second degré d’avoir subordonné l’exécution de sa décision à la volonté de l’enfant, ceci alors que les juges qui fixent les modalités d’exercice de l’autorité parentale d’un parent à l’égard de son enfant n’ont pas la possibilité de déléguer les pouvoirs que la loi leur confère. Cette solution de principe n’est pas nouvelle, ayant déjà été formulée dans les mêmes termes par un arrêt du 3 décembre 2008 dans lequel la première chambre civile avait censuré une cour d’appel qui avait subordonné l’exécution de sa décision fixant les modalités d’exercice de l’autorité parentale à la volonté des enfants, l’arrêt cassé ayant précisé que le droit de visite accordé au père s’exercerait librement sous réserve de l’accord des enfants (V. Civ. 1re, 3 déc. 2008, n° 07-19.767, Bull. civ. I, n° 276 ; Dalloz actualité, 11 déc. 2008, obs. V. Egea ; ibid. 747, chron. P. Chauvin et C. Creton ; AJ fam. 2009. 31, obs. F. Chénedé ; RTD civ. 2009. 112, obs. J. Hauser ; Gaz. Pal. 10 juin 2009. 18, obs. A. Mansard ; JCP 18 févr. 2009. 29, note G. Rousset ; Dr. fam. 1er févr. 2009. 30, obs. P. Murat ; RJPF 1er févr. 2009. 26, obs. F. Eudier). D’autres décisions plus anciennes allaient déjà dans le même sens. La Cour de cassation a ainsi déjà cassé plusieurs arrêts d’appel qui avaient subordonné l’exercice du droit de visite et d’hébergement d’un parent à la volonté de l’enfant mineur ou prévu que ce droit de visite et d’hébergement s’exercerait au gré de cet enfant (V. Civ. 2e, 22 oct. 1997, n° 96-12.011, Bull. civ. II, n° 255 ; D. 1998. 293 , obs. N. Descamps-Dubaele ; RDSS 1998. 400, obs. F. Monéger ; RTD civ. 1998. 95,...
Sur le même thème
-
Déplacement illicite : appréciation de la conformité à l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme de la décision ordonnant le retour de l’enfant
-
Nouvelle loi relative aux violences intrafamiliales : l’union du droit civil et du droit pénal
-
Du point de départ des douze jours pour statuer en appel en matière de soins psychiatriques sans consentement
-
Isolement en soins psychiatriques sans consentement : comment calculer le délai de sept jours ?
-
Modification de la mesure de soins psychiatriques sans consentement et pouvoirs du premier président de la cour d’appel
-
Respect du droit à l’image des enfants : ce que change la loi du 19 février 2024
-
Assistance éducative : « placement éducatif à domicile », le mal nommé…
-
Réserve héréditaire : le prélèvement compensatoire sous le prisme de la CEDH
-
De l’appel d’une décision du JLD par le majeur placé sous curatelle en matière d’hospitalisation sans consentement
-
Hospitalisation sans consentement et désistement d’appel