- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Avocat
Article

Franchise : un DIP conforme n’empêche pas une action pour dol contre le franchiseur
Franchise : un DIP conforme n’empêche pas une action pour dol contre le franchiseur
La tête de réseau respectant les mentions imposées par le document d’information précontractuelle (DIP) peut toutefois commettre un dol, dont les conditions d’application doivent être réunies. Le respect du DIP ne confère pas d’immunité au franchiseur.
Le document d’information précontractuelle (DIP) dans les réseaux de distribution est une création de la loi Doubin (Loi n° 89-1008 du 31 déc. 1989 ; aujourd’hui, C. com., art. L. 330-3 et R. 330-1). L’objectif est d’informer les candidats par la remise préalable du DIP au sein duquel la tête de réseau renseigne de très nombreuses informations (C. com., art. R. 330-1).
Relatif à l’information du candidat, des interrogations ont pu naître sur l’articulation entre DIP et vices du consentement. Ainsi, la conformité du DIP fait-elle obstacle à une action pour dol ? Dit autrement : si la tête de réseau respecte le DIP, celle-ci bénéficie-t-elle d’une sorte d’immunité ? Les auteurs ont pu s’opposer (J.-P. Clément, La nouvelle donne juridique de la franchise, Gaz. Pal. 1991. Doctr. 287, p. 1 s. ; P. Neau-Leduc, La théorie générale des obligations à l’épreuve du la loi Doubin, CDE 1998. 27).
Plusieurs précisions ont été apportées par la jurisprudence. Premièrement, le raccourci selon lequel le manquement à l’une des exigences du DIP caractérise automatiquement un dol a toujours été refusé (Com. 10 févr. 1998, n° 95-21.906, D. 1998. 334 , obs. D. Ferrier
; ibid. 1999. 431, chron. Y. Marot
; RTD civ. 1998. 365, obs. J. Mestre
; RTD com. 1998. 911, obs. B. Bouloc
; CCC 1998. Comm. 55, obs. L. Leveneur ; 12 févr. 2008, n° 07-10.462, CCC 2008. Comm. 100, obs. M. Malaurie-Vignal ; RDC 2008/3. 862, obs. M. Behar-Touchais). Il faut donc établir que les conditions d’application du dol sont réunies, notamment l’intention et le caractère déterminant (aujourd’hui, C. civ., art. 1137). Deuxièmement, lorsqu’une une information exigée par le DIP n’est pas mentionnée, la nullité pour dol peut être retenue (par ex., lorsque le franchiseur a omis d’indiquer le statut de membres du réseau et les entreprises ayant quitté...
Sur le même thème
-
Droit des pratiques restrictives de concurrence et droit international privé : l’impossible cohérence ?
-
Protection de la clientèle d’assurance : conversation de l’ACPR oscillant entre conservation des habitudes et conversion au respect des intérêts des clients
-
L’appréciation du caractère abusif du refus d’agrément du bailleur n’est pas une prérogative du juge-commissaire
-
Panorama rapide de l’actualité « Affaires » de la semaine du 10 mars 2025
-
Crédit à la consommation et cautionnement professionnel imposé contractuellement
-
Les effets du droit d’option rétroagissent à la date d’expiration du bail
-
SPE et SPFPL pluriprofessionnelles, le décret est paru !
-
Dérogation à la règle de la priorité absolue et domaine du test du meilleur intérêt des créanciers : enseignements du premier arrêt concernant les classes de parties affectées
-
Articulation du droit des pratiques anticoncurrentielles et droit de la concurrence déloyale en matière d’actions en follow-on : quand la fin ne justifie pas tous les moyens
-
Retard dans la publication des comptes sociaux d’une SARL et action sociale ut singuli
Sur la boutique Dalloz
Code de commerce 2025, annoté
06/2024 -
120e édition
Auteur(s) : Nicolas Rontchevsky; Eric Chevrier; Pascal Pisoni