- Administratif
- Toute la matière
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- Social
- Avocat
Article
Incidence de la communication d’un état des risques obsolète sur la validité du bail
Incidence de la communication d’un état des risques obsolète sur la validité du bail
Nous revenons sur un arrêt rendu il y a quelques mois qui, bien que non publié au Bulletin, fait figure d’arrêt de principe, selon lequel l’absence de communication d’un état des risques de moins de six mois n’entraîne la résolution du bail que lorsque ce manquement est d’une gravité suffisante.
par Patricia Haas, Juriste d'affaires internationalle 29 janvier 2024
Photographie juridique d’un espace géographique
Aujourd’hui état des risques et pollutions (ERP), l’état des risques naturels et technologiques (ERNT) a vu son contenu progressivement s’enrichir (ajout de l’information relative au radon, puis relative au secteur d’information sur les sols et au recul du trait de côte).
Ce document devient une photographie juridique d’un espace géographique donné, à un instant donné.
En l’espèce, un litige s’est élevé entre les parties, le preneur ayant finalement renoncé à une location à bail commercial et à prendre possession des locaux. Le bailleur a alors demandé la condamnation du locataire à lui verser les loyers et charges impayés à compter de la date de prise d’effet du bail et du loyer. Or, un état des risques naturels et technologiques daté de plus de six mois avait été annexé audit bail.
En vertu de l’article L. 125-5 du code de l’environnement, et ce depuis le 1er juin 2006, l’ERP doit être annexé au bail (ou cité dans le bail) et il doit être fait mention des éventuels sinistres indemnisés au sens des articles L. 125-2 et L. 128-2 du code des assurances.
Aux termes de ce texte, le preneur peut poursuivre la résolution du contrat ou demander au juge une diminution du prix.
L’article R. 125-26 du code de l’environnement dispose par ailleurs que l’ERP doit être accompagné des extraits de ces documents et du dossier permettant de localiser cet immeuble au regard des risques encourus, et il doit être établi moins de six mois avant la date de conclusion du contrat de location écrit auquel il est annexé.
En application de ce texte, dans l’affaire ayant débouché sur l’arrêt sous étude, le preneur sollicite la résolution du bail aux torts du bailleur. La cour d’appel juge que le preneur est en droit de poursuivre la résolution du...
Sur le même thème
-
Loyers commerciaux au 2e trimestre 2024 : l’ILAT en tête !
-
La charge de l’indemnité d’occupation en cas de cession irrégulière
-
Refus de renouvellement avec offre d’indemnité d’éviction : droit au maintien dans les lieux !
-
Simplification de la procédure civile, bail commercial et activités accessoires des commissaires de justice
-
Un contrat de prestations de service n’est pas un bail
-
Loyers commerciaux au 1er trimestre 2024 : l’ICC, loin devant
-
Fixation du prix d’un bail à loyer variable et office du juge
-
Requalification d’un bail dérogatoire en bail commercial : la fraude suspend le délai de prescription de l’action
-
Loyers commerciaux au 4e trimestre 2023 : l’ICC, l’ILC et l’ILAT dans un mouchoir !
-
Compétence de la juridiction administrative pour les dommages de travaux publics même en cas de bail commercial
Sur la boutique Dalloz
Code des baux 2024, Annoté et commenté
01/2024 -
35e édition
Auteur(s) : Nicolas Damas; Dimitri Houtcieff; Abdoulaye Mbotaingar; Joël Monéger; Frédéric Planckeel