- Administratif
- Toute la matière
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Etrangers
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Temps de travail
- Avocat
Article
L’exonération de charges des jeunes entreprises innovantes à l’épreuve des procédures collectives
L’exonération de charges des jeunes entreprises innovantes à l’épreuve des procédures collectives
La jeune entreprise innovante à laquelle il est interdit de payer ses cotisations antérieures au jugement d’ouverture de la procédure collective est réputée, à l’égard du dispositif d’exonération de charges des JEI, être à jour de ses obligations à l’égard de l’organisme de recouvrement.
Les politiques sociales et de l’emploi associent souvent pour la réussite de leurs objectifs des tempéraments fiscaux et sociaux. Le droit de la Sécurité sociale dénombre pléthore de réductions (exp. réduction des cotisations patronales et/ou salariales sur les heures supplémentaires ou complémentaires), d’aides ou d’exonérations liées à la personne recrutée ou au critère géographique (exp. ZRR) ou au secteur d’activité (SIAE). C’est dans cette dernière catégorie que l’on peut répertorier le dispositif d’exonération de cotisations patronales JEI. Pour dynamiser le secteur de la recherche et les recrutements de profils hautement qualifiés, l’article 131 de la loi de finances pour 2004 (Loi n° 2003-1311 du 30 déc. 2003) a créé le statut de Jeune entreprise innovante (JEI). Ce statut est conféré par avis exprès ou tacite de l’administration fiscale aux nouvelles PME, qui investissent dans la recherche ou le développement. Afin de favoriser leur activité et pérenniser leur implantation sur le sol français, ce statut offre des avantages fiscaux et sociaux. Sont ainsi exonérées des cotisations à la charge de l’employeur au titre des assurances sociales et des allocations familiales ces entreprises estampillées JEI créées dorénavant avant le 1er janvier 2023. Ces exonérations de charges patronales restent néanmoins circonscrites, en conformité avec l’objet de l’article 131 de la loi de finances pour 2004, aux rémunérations versées aux salariés et mandataires sociaux participant pleinement par leurs postes, leurs compétences au projet de recherche et de développement porté par l’entreprise.
Depuis lors, ce dispositif a maintes fois été révisé. D’abord, il a été décliné aux Jeunes entreprises universitaires (JEU) par la loi de finances pour 2008 afin d’encourager les créations d’entreprises par toute personne (étudiant, chercheur, enseignant) impliquée dans des travaux de recherches au sein d’établissements d’enseignement supérieur en leur faisant bénéficier notamment d’exonérations sociales. Le but affiché du législateur est de les aider à passer le cap des premières années de leur développement. Ensuite, sans exhaustivité, on peut mettre en exergue quelques modifications impactant le dispositif initial. Par exemple, dès 2011 (Loi n° 2010-1657 du 29 déc. 2010 de finances pour 2011 et loi de finances rectificative pour 2011) est introduit un plafond légal des gains et rémunérations concernés par l’exonération et un décroissement de celle-ci après la 3e année suivant la création de l’établissement. Réduction progressive de l’allégement qui a été par la suite supprimée par la loi de finances pour 2014 (n°...
Sur le même thème
-
L’ouverture d’une liquidation judiciaire n’entraîne plus la résiliation du compte courant !
-
Subrogation de l’affactureur dans les droits du subrogeant mis en procédure collective : questions de compétence
-
L’efficacité de l’insaisissabilité légale de la résidence principale perdure après la cessation de l’activité professionnelle !
-
À qui faut-il adresser la déclaration de créance quand le mandataire judiciaire désigné est une société ?
-
Limitation du droit d’appel, concernant la désignation des techniciens, dans le livre VI du code de commerce
-
Mise en place de l’expérimentation des tribunaux des activités économiques
-
Précisions sur le relevé de forclusion de « plein droit » pour le créancier en cas d’omission du débiteur d’une créance contestée
-
Chronique de droit des entreprises en difficulté : les tribunaux des activités économiques à l’honneur
-
Absence de résiliation du bail faute de créances postérieures impayées au jour où le juge-commissaire statue
-
L’action tendant à l’annulation d’un contrat de vente de panneaux photovoltaïques échappe à l’interdiction des poursuites
Sur la boutique Dalloz
Droit et pratique des procédures collectives 2023/2024
12/2022 -
12e édition
Auteur(s) : Pierre-Michel Le Corre