Maître Eolas a-t-il injurié l’Institut pour la justice ?

« Ce n’est pas avec mes réquisitions que vous pourrez écrire votre article », avait prévenu, avant l’audience, le représentant du ministère public, Olivier Auféril, dont le pupitre jouxte les bancs de la presse. Le procureur dans cette affaire, s’en est rapporté à la sagesse du tribunal, essuyant un regard courroucé de la présidente, Magali Tabareau. C’était pourtant au parquet que le tribunal avait confié la charge de régulariser la procédure, qui lui avait été renvoyée lors d’une audience qui s’était déroulée le 1^er avril 2014 (V. Dalloz actualité, 2 avr. 2014, obs. A. Portmann isset(node/165820) ? node/165820 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>165820).

La présidente a rappelé les faits pour lesquels comparaissaient l’avocat parisien connu sous le nom de Maître Eolas¹, les directeurs de la publication de deux journaux, Metro News et Slate.fr et une journaliste, Julie Brafman (voir l’article). En cause, donc, la pétition « Pacte pour la justice 2012 » lancée en 2011 par l’Institut pour la justice (IPJ) qui avait recueilli plus de 1 700 000 signatures selon ses auteurs. La preuve, le texte était accompagné d’un compteur, recensant le nombre de...