- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Nationalité française : inconstitutionnalité d’une disposition vieille de 90 ans
Nationalité française : inconstitutionnalité d’une disposition vieille de 90 ans
Le Conseil constitutionnel corrige une inégalité dans la loi du 10 août 1927 sur la nationalité.
par Jean-Marc Pastorle 11 octobre 2018

Le 3° de l’article 1er de la loi de 1927 subordonnait l’attribution de la nationalité française à l’enfant légitime d’une mère française et d’un père étranger à la condition qu’il soit né en France, tandis que le 1° du même article disposait que l’enfant légitime né d’un père français était français quel que soit son lieu de naissance. La mesure contestée restreignait l’accès à la nationalité française au bénéfice des seuls enfants nés en France.
Le Conseil constitutionnel a relevé que « les dispositions contestées instaurent une différence de traitement entre enfants légitimes nés à l’étranger d’un seul parent français, selon qu’il s’agit de leur mère ou de leur père, ainsi qu’une différence de traitement entre les pères et mères ».
Si cette loi poursuivait un objectif démographique d’élargissement de l’accès à la nationalité française, « le législateur a toutefois assorti cette mesure de la condition contestée, laquelle en restreint le bénéfice aux seuls enfants nés en France ».
Le Conseil constitutionnel juge dès lors les dispositions contestées contraires aux principes d’égalité devant la loi et d’égalité entre les sexes. Cette déclaration d’inconstitutionnalité peut être invoquée par les seules personnes (et leurs descendants) nées à l’étranger d’une mère française entre le 16 août 1906 et le 21 octobre 1924, à qui la nationalité française n’a pas été transmise du fait de ces dispositions.
Sur le même thème
-
Liberté éditoriale des enseignants-chercheurs : le refus d’intégrer une contribution n’est pas abusif
-
Règlement Bruxelles I : liberté d’expression et condamnation prononcée dans un autre État membre
-
Atteinte à la vie privée et mouvement #Metoo : la volonté de la victime de rester anonyme doit être considérée
-
Personne étrangère placée sous curatelle et rétention administrative
-
La CEDH n’exclut pas que le droit à la vie puisse être mobilisé contre une banque
-
Droit de l’homme et rôle procédural des parents biologiques du majeur adopté
-
Décision médicale d’arrêt des traitements de survie prodigués à un enfant : un sursis mais pas de QPC
-
Isolement et contention en soins psychiatriques sans consentement : vers une troisième abrogation ?
-
Application par le Conseil d’État des nouvelles règles d’exportation des gamètes … selon les circonstances
-
Recevabilité de l’appel formé par la personne ayant la libre disposition du bien saisi