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Nouveau paquet anti-blanchiment : la profession d’avocat en ordre de marche

Très mobilisées, les instances représentatives de la profession d’avocat s’efforcent de sensibiliser les avocats aux enjeux que présente la réglementation anti-blanchiment pour la profession, alors que l’Union européenne a adopté un nouveau train de mesures en 2024.

par Miren Lartigue, Journalistele 5 février 2025

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT) « est d’autant plus capitale que d’elle dépend en partie notre capacité à demeurer une profession indépendante », a déclaré la présidente du Conseil national des barreaux, Julie Couturier, lors du colloque organisé par l’institution représentative des avocats le 23 janvier dernier à Paris sur le thème « avocats et LBC-FT : la mobilisation par l’autorégulation ». De fait, « l’autorégulation de notre profession sera fonction de notre capacité à lutter contre les dérives de l’argent sale. En sommes-nous capables ? Je réponds oui, sans aucune hésitation. Reste qu’il y a quelques défis à relever et un équilibre à trouver entre, d’une part, l’impératif pour les États à lutter contre cette pratique criminelle et frauduleuse et, d’autre part, le nécessaire respect de nos principes fondamentaux, à commencer par l’indépendance et le secret professionnel. »

Le nouveau dispositif LBC-FT mis au point par la profession

Publié en 2022, le dernier rapport d’évaluation de la France du Groupe d’action financière (GAFI) reconnaît que la profession d’avocat a globalement une bonne appréhension des enjeux et une bonne maîtrise de la réglementation LBC-FT.

Mais le GAFI pointe la nécessité d’améliorer le dispositif LBC-FT de la profession en renforçant le système de contrôle du bon respect par les avocats de leurs obligations de vigilance et de déclaration de soupçon,...

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