Le Pariscriminel sur son téléphone

Ce Pariscriminel est divisé en cinq périodes : Moyen Âge, Ancien Régime, Révolution, XIX^e et XX^e. La géolocalisation permet de savoir ce qui s’est passé près de l’endroit où vous vous trouvez. Vous attendez une audience aux Batignolles, sachez qu’à quelques encablures, rue de Rome, en 1910, un polytechnicien trompé étrangla sa femme dans une chambre d’hôtel, qu’une faiseuse d’anges exerça Place de Clichy avant d’être condamnée en 1911 aux travaux forcés… En flânant salle des pas perdus sur l’île de la Cité, vous croiserez peut-être le fantôme du dénommé Morin, abattu par l’épouse d’un parlementaire. Elle ne supportait pas qu’il dégoise sur sa vie privée…

Ce petit guide 2.0 est né du travail de bénédictin d’un journaliste de l’AFP, Olivier Richou. Au départ, c’est-à-dire au mitan des années 1990, c’est son intérêt pour le crime qui le pousse à collationner les faits-divers. Ses terrains de chasse, la bibliothèque de l’ordre des avocats, les archives départementales et la lecture de la presse spécialisée, dont la Gazette des tribunaux.

Si, au début, il ne sait pas trop ce qu’il va faire de tout ça, il continue à glaner ses petites et grandes histoires. Avec parfois quelques petites trouvailles qui adoucissent les heures passées sur une chaise inconfortable. Comme une lettre de l’écrivain Jules Vallès envoyant promener un juge d’instruction qui souhaitait l’entendre (affaire Ballerich).

L’application était la solution idéale pour faire partager ce savoir du crime à Paris, résume Olivier Richou.

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