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Ces derniers jours, les tribunaux, les barreaux, l’État et la Nation ont rendu hommage à Robert Badinter, ancien garde des Sceaux et père de l’abolition de la peine de mort, décédé à 95 ans, le 9 février. Mercredi, à l’issue de l’hommage national rendu place Vendôme, le président de la République a annoncé l’entrée prochaine de l’avocat éternel au Panthéon.
par Anaïs Coignac, journalistele 15 février 2024

« Tu as fait ce que tu as pu, entre »
Autour des barrières, le public a afflué. Aux fenêtres des bâtiments, les employés des boutiques de luxe se sont rassemblés. Sur la place Vendôme, les invités défilent, parmi lesquels les avocats Jacqueline Laffont, Francis Szpiner ou Richard Malka, ou les anciens gardes des Sceaux Elisabeth Guigou, Nicole Belloubet et Rachida Dati, respectivement ministres de l’Éducation nationale et de la Culture, et l’actuel titulaire Éric Dupond-Moretti. Ce mercredi 14 février, sous un ciel gris et bruineux, tous attendent l’hommage national à Robert Badinter, l’avocat, le professeur de droit, le ministre de la Justice, le président du Conseil constitutionnel, le sénateur et l’essayiste décédé vendredi 9 février à l’âge de 95 ans. Au premier rang des deux tribunes officielles, se tiennent ses enfants et petits-enfants, sa femme, Élisabeth Badinter, avec laquelle il a formé un couple mythique pendant près de 60 ans au point d’hésiter, un instant, à prendre la tête de la Chancellerie en 1981, après le départ précipité de l’ancien résistant Maurice Faure, et avant son discours historique pour l’abolition de la peine de mort devant l’Assemblée nationale, le 17 septembre de la même année.
À 12 h, au rythme du tambour, le cercueil de Robert Badinter pénètre sur la place sous une salve d’applaudissements. Quelques instants plus tard, le président de la République Emmanuel Macron salue la famille et les officiels au premier rang dont le Premier ministre Gabriel Attal et l’ancien président François Hollande. Sur l’écran géant, les photos et séquences vidéo du grand homme sont égrenées, témoignant de ses combats et procès, de ses colères, de ses victoires, de ses vies multiples.
Les dernières images d’archives le présentent sur un plateau télé face à Bernard Pivot : « Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous après votre mort l’entendre vous dire à vous, Robert Badinter ? » L’œil rieur, il réfléchit, puis répond : « Tu as fait ce que tu as pu, entre. »
« Vos vieux adversaires, la haine et l’oubli »
L’éloge funèbre du président de la République commence avec « le sang sur la lame » lors de la guillotine de Roger Bontems, que Robert Badinter avait échoué à sauver de la peine de mort. « Son mentor Me Torrès l’avait prévenu : tu deviendras vraiment un avocat après ta première mort de condamné » – à l’époque, les plaideurs assistaient à l’exécution de...
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