- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Point sur le délai de prescription de l’action directe du maître d’ouvrage contre l’assureur
Point sur le délai de prescription de l’action directe du maître d’ouvrage contre l’assureur
L’action directe du maître de l’ouvrage contre l’assureur peut être prolongée au-delà de dix ans si l’assureur est encore exposé au recours dson assuré.
par Sarah Porcher, Doctorante en droit privé, Université de Caen Normandiele 4 octobre 2023
En matière d’assurance construction, l’articulation entre le délai de prescription décennale du code civil et celui de prescription biennale du code des assurances peut très vite s’avérer délicate, notamment quand il est question de l’action directe de la victime contre l’assureur du constructeur responsable. Sur ce point, le code des assurances reste silencieux. Il est revenu à la jurisprudence de préciser le délai dans lequel est enfermé cette action directe. C’est notamment de cette problématique dont il était question devant la troisième chambre civile le 14 septembre 2023 (n° 22-21.493, D. 2023. 1649 ).
En l’espèce, le maître d’ouvrage a confié à une société, assurée par Groupama, des travaux de réfection de la toiture d’un bâtiment. La réception de l’ouvrage est intervenue le 4 juillet 2006. Se plaignant de désordres, le maître d’ouvrage a assigné la société en référé-expertise le 4 avril 2012, puis au fond le 3 février 2016. L’assureur est, quant à lui, intervenu volontairement à l’instance le 9 mars 2016. Le maître d’ouvrage forme enfin des demandes contre l’assureur par conclusions notifiées le 2 mars 2017.
La cour d’appel de Besançon, saisie de l’affaire, indique dans son arrêt rendu le 25 janvier 2022 que les demandes formées par le maître d’ouvrage sont recevables. Elle énonce que l’article L. 114-1 du code des assurances, soumettant à la prescription biennale toutes les actions dérivant du contrat d’assurance, autorise une prolongation du délai de prescription de l’action directe de la victime contre l’assureur du constructeur. Dès lors, la cour d’appel en déduit que le maître d’ouvrage, tiers lésé, dispose contre le responsable assuré d’un délai de douze ans à compter de la réception des travaux pour agir contre l’assureur du responsable. Ainsi, en l’espèce, l’action exercée par le maître d’ouvrage...
Sur le même thème
-
Associations professionnelles de courtiers d’assurance : deux « dés »-agréments illustrant la désagrégation programmée de « l’autorégulation » du courtage d’assurance et de son contrôle
-
Le marché de l’assurance-vie renoue avec la croissance
-
LCB-FT : conférence de l’ACPR incitant les professionnels à répondre à la consultation relative aux standards techniques réglementaires
-
Modification de la clause bénéficiaire de l’assurance vie : retour au libéralisme
-
De l’obligation de bonne foi dans la mise en œuvre de la police dommages-ouvrage
-
Assurabilité des sanctions administratives : l’ACPR s’invite, maladroitement, dans le débat
-
Assurance de perte d’exploitation et épidémie : le devoir de conseil en assurance est encore mal mobilisé par l’assuré privé d’indemnité assurantielle
-
Les limites de la procédure amiable obligatoire en assurance incendie
-
Garantie perte d’exploitation et covid-19 : un nouveau miracle à Lourdes !
-
Assurance de responsabilité civile médicale : rapport annuel de l’ACPR
Sur la boutique Dalloz
Code des assurances, code de la mutualité 2025, annoté et commenté
04/2025 -
31e édition
Auteur(s) : Louis Perdrix; Céline Vivien