- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Précisions concernant l’extradition d’un ressortissant russe
Précisions concernant l’extradition d’un ressortissant russe
La Cour de cassation valide l’extradition d’un ressortissant russe et précise l’application des engagements pris par la Russie antérieurement à son exclusion du système conventionnel.
par Caroline Peloso, Maître de conférences à l'Université Catholique de Lyonle 13 février 2023
Depuis que, le 16 septembre 2022, la Fédération de Russie a cessé d’être une haute partie contractante à la Convention européenne des droits de l’homme, les engagements qu’elle a pu prendre antérieurement, à l’appui d’une demande d’extradition, au regard des droits et libertés fondamentaux garantis par la convention, sont caducs. Les juges rappellent aussi que la Convention européenne des droits de l’homme ne régit pas les actes d’un État tiers, tel que la Fédération russe l’est désormais, et ne prétend pas non plus exiger des parties contractantes à la Convention, comme donc la France, qu’elles imposent ses normes à pareil État. L’article 1 de la Convention ne saurait en effet s’interpréter comme consacrant un principe général selon lequel un État contractant, nonobstant ses obligations en matière d’extradition, ne peut livrer une personne réclamée sans se convaincre que les conditions escomptées dans le pays de destination cadrent pleinement avec chacune des garanties de la Convention. Dès lors, nonobstant ces circonstances nouvelles, la Cour exclue le réexamen de la demande d’extradition lorsque la personne n’a fait état, au regard des articles 8 et 9 de la Convention, que d’un risque d’atteinte, sur le territoire de la Fédération de Russie, à son droit au respect de la vie privée et familiale et à sa liberté religieuse, sans alléguer un risque de persécution religieuse susceptible de s’apparenter à un traitement contraire à l’article 3, lesquels ne sont respectivement garantis qu’aux personnes relevant de la juridiction des États partis à la Convention.
Contexte de l’affaire
Le 25 novembre 2020, les autorités de la Fédération de Russie ont formé, sur le fondement d’un mandat d’arrêt délivré le 28 juin 2018 par le tribunal du district de Moscou Presnensky, une demande d’extradition d’un ressortissant russe, aux fins de poursuites pénales des chefs d’enlèvement, séquestration et extorsion pour des faits commis le 19 août 2014 dans une région russe. La chambre de l’instruction de Rennes, après trois sursis...
Sur le même thème
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information
-
Exposition à des substances toxiques : la Cour européenne rappelle les exigences garanties par le droit à la vie
-
Compétence du pouvoir exécutif en cas de conflit entre MAE et extradition
-
Champ d’application de la directive « Police-Justice » et logiciel étranger
-
Légitimité du recours à la force meurtrière par le GIGN
-
Mort de Rémi Fraisse : carton rouge pour le France
-
Refus d’obtempérer et recours à la force meurtrière
-
Contrôle judiciaire et principe de spécialité dans le cadre du transfert d’un individu condamné au sein de l’UE
-
La condamnation du Point dans l’affaire Bygmalion n’a pas enfreint la liberté d’expression
-
Délais de reconnaissance et d’exécution des condamnations prononcées par un État membre de l’UE : un caractère purement indicatif ?
Sur la boutique Dalloz
Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile 2025, annoté et commenté
10/2024 -
15e édition
Auteur(s) : Xavier Vandendriessche, Zéhina Aït-El-Kadi