- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Précisions sur la motivation de la peine complémentaire facultative
Précisions sur la motivation de la peine complémentaire facultative
Les juges ne sont pas tenus, lorsqu’ils prononcent une peine complémentaire facultative, d’expliquer par une motivation distincte de celle de la peine principale en quoi cette peine complémentaire est justifiée au regard de la personnalité et de la situation personnelle du prévenu.
Le maire d’une ville du sud de la France et président de la communauté d’agglomération a été condamné par la Cour d’appel de Montpellier à un an d’emprisonnement avec sursis, 15 000 € d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civiques et d’exercer la fonction de maire et de président de communauté d’agglomération, pour des faits de détournement de fonds publics. Pour le recel de cette infraction, le directeur général des services de la commune et de la communauté d’agglomération a quant à lui été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis, 50 000 € d’amende, cinq ans d’interdiction des droits civiques et une confiscation. Les condamnés se sont pourvus en cassation.
Tous deux critiquaient la motivation du prononcé des peines complémentaires d’interdiction de droit de vote. Ils soutenaient que ces peines auraient dû être motivées en prenant en compte les critères d’individualisation prévus par l’article 132-1 du code pénal. S’il ne contestait pas la possibilité de le condamner à une interdiction d’exercer une fonction publique ou d’exercer une activité professionnelle ou sociale sur le fondement de l’article 432-17, 2°, du code pénal, le maire et président d’agglomération soutenait par ailleurs que cette interdiction n’étant pas applicable à l’exercice d’un mandat électif aux termes de l’article 131-27, alinéa 3, dudit code, il ne pouvait lui être interdit d’exercer la fonction de maire et de président de communauté d’agglomération.
D’une part, la chambre criminelle de la Cour de cassation juge que dès lors que la peine principale avait été motivée, le prononcé d’une peine complémentaire facultative – en l’espèce l’interdiction de droit de vote – n’avait pas à faire l’objet d’une motivation distincte de celle de la peine principale. D’autre part, elle affirme...
Sur le même thème
-
Loi Narcotrafic : un renforcement des mesures en matière de criminalité organisée
-
La « révolution pénale » contrariée de Gérald Darmanin
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 16 juin 2025
-
« La première juridiction à avoir un dossier aussi important en correctionnelle avec un détenu »
-
Un train peut en cacher un autre : les dispositions antiblanchiment et anticorruption de la loi « narcotrafic »
-
L’encadrement des activités des personnes détenues
-
Droit pénal du travail et procès-verbal de l’inspection du travail
-
Clarification de l’office du JLD en matière de visites domiciliaires en droit pénal de l’environnement
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 9 juin 2025
-
Vers une gouvernance encadrée de l’IA dans la justice française