- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Etrangers
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article![](/sites/all/themes/dallozactu/icons/type_flash.png)
![](/sites/all/themes/dallozactu/icons/type_flash.png)
Prescription d’une contravention à la voirie routière : le délai d’un an s’applique
Prescription d’une contravention à la voirie routière : le délai d’un an s’applique
Si l’auteur d’une contravention de voirie routière peut être condamné à la réparation du dommage causé quel que soit le temps écoulé depuis les faits, l’action publique relative à cette dernière se prescrit selon les dispositions de l’article 9 du code de procédure pénale.
par Alice Roques, Docteure en droit privé et sciences criminellesle 15 février 2023
Si l’imprescriptibilité du domaine public justifie l’imprescriptibilité de l’action en réparation des dommages causés à ce dernier et particulièrement au domaine public routier, elle ne saurait faire échec aux règles de prescription de l’action publique en matière contraventionnelle, comme le rappelle l’arrêt du 31 janvier 2023 rendu par la chambre criminelle de la Cour de cassation.
En l’espèce, par citation directe du 28 juillet 2020, une action publique était engagée contre une société pour des faits d’occupation, non autorisée et non conforme à sa destination, du domaine public routier commis le 1er juin 2018 et le 7 août 2019. Le tribunal de police condamna la société à 1 000 € d’amende avec sursis pour la contravention au code la voirie. La société et le ministère public relevèrent appel de cette décision.
En cause d’appel, la société soulevait notamment une exception de nullité prise de la prescription de l’action publique. Elle estimait qu’en vertu de l’article 9 du code de procédure pénale, l’action publique des contraventions se prescrivait par une année révolue à compter du jour où l’infraction est constatée. Ainsi, elle faisait valoir que l’action publique engagée à son encontre était prescrite au jour de la délivrance de la citation directe du 28 juillet 2020 qui visait des faits constatés le 1er juin 2018 et le 7 août 2019.
La cour d’appel rejeta cette exception de nullité en se fondant sur l’article L. 116-6 du code de la voirie routière.
La société se pourvut en cassation au moyen pris de la violation de l’article 9 du code de...
Sur le même thème
-
Les enjeux juridiques des JO de Paris 2024 - Épisode 5 - Article JO et Greenwashing
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 8 juillet 2024
-
Les enjeux juridiques des JO de Paris 2024 – Épisode 4 – Les atteintes à la probité dans le cadre des Jeux olympiques (anti-corruption, sponsoring, cadeaux et invitations)
-
Interruption estivale
-
Nullité de la garde à vue : de la tardiveté ou de l’absence d’avis à employeur
-
Quand la lutte contre les dérives sectaires investit le code de la santé publique
-
Confrontation et absence de notification du droit de se taire en cas de départ de l’avocat
-
Lorsque la police est présente, le citoyen reste à sa place
-
Référé en matière de presse : délai de comparution et office du juge de l’urgence
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 1er juillet 2024
Sur la boutique Dalloz
Code de procédure pénale 2025, annoté
06/2024 -
66e édition
Auteur(s) : Coralie Ambroise-Castérot; Pascal Beauvais; Maud Léna