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Claude Guéant, Michel Gaudin et trois autres prévenus comparaissent depuis hier devant la 32e chambre correctionnelle de Paris pour détournement de fonds publics, complicité ou recel de ce délit.
par Marine Babonneaule 29 septembre 2015

Entre le 1er juillet 2002 et le 30 mars 2004, Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, est soupçonné d’avoir perçu pour des achats personnels quelques 210 000 €. Ces sommes proviendraient des frais d’enquête et de surveillance (FES) que le directeur général de la police nationale (DGPN) de l’époque, Michel Gaudin, lui aurait remis. La défense de l’ancien préfet et proche de Sarkozy, qui n’a pas nié les faits, a tenté, hier, d’atomiser le procès en soulevant trois exceptions de procédure.
Nullité de la procédure d’abord. L’avocat Jean-Yves Dupeux, qui défend Claude Guéant, a estimé que « quelque chose ne va pas dans cette affaire. Voici une affaire qui donne lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire en 2013. Elle porte sur des compléments de rémunération versés à des membres d’un cabinet ministériel entre 2002 et 2004 (…) et elle repose sur un texte de 1926 – 88 ans – qui a concerné plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires ». Ce n’est pas « un simple vol à l’étalage », tout de même. Et le parquet national financier (PNF) a, selon l’avocat, préféré l’enquête préliminaire à l’information judiciaire. Or, s’il y a certes eu des auditions, il n’y a pas eu «...