- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Remise d’une personne en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par les autorités judiciaires croates
Remise d’une personne en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par les autorités judiciaires croates
La remise de la personne est justifiée dès lors que le procureur général croate qui a émis le mandat d’arrêt européen est une autorité judiciaire, que le texte d’incrimination dans l’État d’émission est conforme au principe de légalité et que l’exigence de double incrimination est respectée.
par Méryl Recotilletle 10 mars 2020
La remise en vertu d’un mandat d’arrêt européen sera justifiée dès lors qu’un ensemble de conditions est rempli. Parmi elles, il y a l’épineuse question du statut de l’autorité qui émet le mandat ainsi que l’exigence de double incrimination laquelle est intimement liée au respect du principe de légalité. La chambre criminelle a eu l’occasion de se prononcer sur ces conditions dans un arrêt du 7 janvier 2020.
Le 30 septembre 2019, le procureur général du comté de Šibenik (Croatie) a émis un mandat d’arrêt européen contre un individu pour l’exécution d’une décision du tribunal du comté de cette ville, sur détermination de la détention provisoire. Le mandat a été décerné pour l’exercice de poursuites pénales du chef d’infractions contre l’économie, par abus de confiance dans des opérations commerciales, visées à l’article 246, paragraphe 2, en liaison avec le paragraphe 1, du code pénal croate, pour des faits commis de février à septembre 2015 au préjudice de deux sociétés dont la personne réclamée était propriétaire, faits imputés à cette dernière et à deux dirigeants de droit desdites sociétés, par usage des biens de celles-ci au bénéfice des intéressés et de tiers, les circonstances de plusieurs paiements litigieux étant décrites dans l’acte. Interpellé à l’aéroport de Nice, l’homme a reconnu que le mandat s’appliquait à sa personne et a été placé sous contrôle judiciaire. Devant la chambre de l’instruction, il n’a pas consenti à sa remise. La chambre de l’instruction a pourtant consenti à accorder la remise de l’intéressé demandée par les autorités judiciaires croates. Ce dernier a formé un pourvoi en cassation.
En premier lieu, la Cour de cassation était saisie de la question de savoir si le procureur croate était une autorité judiciaire au sens de l’article 6 de la décision-cadre du Conseil n° 2002/584 du 13 juin 2002 et de l’article 695-11 du code de procédure pénale. Une réponse à la « question lancinante » (E. Rubi-Cavagna, Le parquet peut-il émettre un mandat d’arrêt...
Sur le même thème
-
CEDH : la France sommée de mieux protéger les victimes d’actes sexuels non consentis
-
Contrôle des actes du parquet européen par les juridictions nationales
-
Procédure d’extradition vers les États-Unis : précisions sur l’articulation des normes conventionnelles et internes
-
L’écrou extraditionnel : entre exigence d’unité formelle et spécificité du régime
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information
-
Exposition à des substances toxiques : la Cour européenne rappelle les exigences garanties par le droit à la vie
-
Compétence du pouvoir exécutif en cas de conflit entre MAE et extradition
-
Champ d’application de la directive « Police-Justice » et logiciel étranger
-
Légitimité du recours à la force meurtrière par le GIGN
-
Mort de Rémi Fraisse : carton rouge pour le France