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La renonciation au droit au relogement doit être claire et non équivoque
La renonciation au droit au relogement doit être claire et non équivoque
L’exproprié ne peut se contenter de solliciter une évaluation en valeur libre pour renoncer à son droit au relogement, sa renonciation doit être claire et non équivoque.
par Gatien Hamel, Juriste en droit immobilierle 4 avril 2022
Notion incontournable en droit de l’expropriation pour cause d’utilité publique, le droit au relogement de l’exproprié a une incidence sur la fixation de l’indemnité d’expropriation. L’arrêt ici rapporté en présente les subtilités.
Dans le cas d’espèce, une procédure d’expropriation a été lancée par la Société d’aménagement et de développement des villes et du département du Val-de-Marne en vue de l’acquisition de plusieurs lots de copropriété appartenant à M. Y…
Saisie sur la fixation l’indemnité de dépossession due par la Société d’aménagement à M. Y…, la cour d’appel de Paris a procédé à l’évaluation du bien uniquement en valeur libre, retenant ainsi la somme totale de 191 677 €, soit 168 606 € au titre de l’indemnité principale, de 19 111 € au titre du remploi et 3 960 € au titre de l’indemnité de déménagement.
Insatisfait de cette décision, la Société d’aménagement s’est pourvue en cassation, estimant « que le juge qui fixe l’indemnité d’expropriation doit prendre en considération l’exercice éventuel du droit de relogement dont dispose l’exproprié, et, tant que celui-ci n’a pas pris parti sur l’exercice de ce droit, fixer l’indemnité de façon alternative ».
Le demandeur en cassation reprochait que le seul fait que M. Y… ait « demandé l’indemnisation en valeur libre, sans fournir aucune précision sur sa position sur le droit au relogement dont il bénéficiait, ne...
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