- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Requête en contestation d’une ordonnance de remise de biens à l’AGRASC et droits des tiers
Requête en contestation d’une ordonnance de remise de biens à l’AGRASC et droits des tiers
La chambre de l’instruction qui déclare irrecevable la requête en contestation de l’ordonnance de remise de biens meubles en vue de l’aliénation à l’AGRASC, déposée par des tiers au sens de l’article 99-2 du code de procédure pénale, ne fait pas grief à ces derniers, dès lors que cette remise ne porte pas atteinte, par elle-même, aux droits résultant des contrats de distribution ni à ceux du titulaire de la marque.
par Victoria Morgantele 21 février 2018
Par un arrêt du 31 janvier 2018, la chambre criminelle apporte d’importantes précisions sur l’application de l’article 99-2 du code de procédure pénale et plus précisément sur la question de l’exercice d’un recours par des tiers contre une ordonnance de remise de produits parapharmaceutiques à l’Agence de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC) aux fins d’aliénation, dans le cadre d’une distribution sélective et de revente hors réseau. En l’espèce, deux individus, dont le gérant d’une pharmacie, ont été mis en examen des chefs de blanchiment aggravé, faux et usage de faux sur l’achat de produits parapharmaceutiques acquis régulièrement par le mis en examen pharmacien, auprès de distributeurs faisant partie d’un réseau de distribution sélective, qu’ils revendaient par la suite, hors réseau. Le 26 mai 2016, le juge d’instruction ordonnait la remise à l’AGRASC de plusieurs centaines de cartons contentant de tels articles saisis lors d’une perquisition au domicile de l’un des mis en examen.
Le 14 octobre 2016, les sociétés, arguant que la vente aux enchères de produits de leurs marques porterait atteinte aux droits qu’elles détiennent sur leurs réseaux de distribution sélective, ont déposé une requête en contestation de cette ordonnance aux fins de retrait des lots concernés de la vente. La chambre de l’instruction, le 10 février 2017, déclarait irrecevable la requête en contestation de l’ordonnance du juge d’instruction faute de qualité à agir en tant que...
Sur le même thème
-
Le droit de se taire de l’accusé interrogé en cas de supplément d’information après sa condamnation par défaut
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires
-
Perquisition dans un cabinet : variabilité de l’appréciation de la sélection de documents versée au dossier selon la mise en cause ou non de l’avocat
-
Perquisition dans un cabinet d’avocat : la saisissabilité toujours à son comble en raison d’une conception très restrictive des documents relevant des droits de la défense
-
Perquisition et secret professionnel : attributions du bâtonnier
-
Précisions sur la nullité d’actes et de pièces de procédure de l’instruction
-
Contrôle des actes du parquet européen par les juridictions nationales
-
L’écrou extraditionnel : entre exigence d’unité formelle et spécificité du régime
-
Dépassement illégal du délai pour statuer en appel sur la détention provisoire
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information