- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Rupture anticipée du CDD pour faute grave du salarié : pas d’indemnisation pour l’employeur
Rupture anticipée du CDD pour faute grave du salarié : pas d’indemnisation pour l’employeur
La commission par le salarié d’une faute grave permet la rupture anticipée de son contrat à durée déterminée par l’employeur mais n’autorise pas celui-ci à lui réclamer une indemnisation en réparation de son préjudice sur le fondement de l’article L. 1243-3 du code du travail.
par Julien Cortotle 17 mai 2017

Figure exceptionnelle d’organisation des rapports entre employeur et salarié, le contrat de travail à durée indéterminée étant la forme normale et générale de la relation de travail (C. trav., art. L. 1221-2), le CDD offre théoriquement une stabilité accrue aux parties. En effet, si la rupture du CDI peut intervenir à tout moment par le biais du licenciement ou de la démission, celle du contrat à durée déterminée demeure une exception au principe de la poursuite du contrat jusqu’au terme choisi, dès lors que la période d’essai a pris fin. L’article L. 1243-1 du code du travail limite en effet la cessation anticipée, sauf accord du salarié et de l’employeur, aux seuls cas de faute grave, de force majeure ou d’inaptitude constatée par le médecin du travail, auxquels s’ajoute la justification, par le salarié, d’une embauche à durée indéterminée (C. trav., art. L. 1243-2) dans une autre entreprise.
Insistant sur l’importance pour les cocontractants, en dehors de ces cas de rupture identifiés, de respecter l’échéance fixée dans le contrat, le législateur a assorti la rupture anticipée hors des cas autorisés de sanctions. C’est ainsi que l’employeur devra verser au salarié des dommages et intérêts d’un montant au moins égal aux rémunérations qu’il aurait perçues jusqu’au terme du contrat, le salarié auteur d’une rupture anticipée non autorisée étant pour sa...
Sur le même thème
-
Effets de la caducité d’une requête en matière prud’homale
-
Transfert d’entreprise et indemnisation du préjudice d’anxiété
-
Licenciement pour inaptitude et renonciation à la clause de non-concurrence
-
Discrimination sur le défaut d’appartenance à la famille de l’employeur
-
Discrimination en raison du handicap résultant du refus implicite de l’employeur d’aménager le poste de travail
-
Discrimination et recours à l’article 145 du code de procédure civile
-
Reprise d’activité par une personne publique : le refus du salarié d’accepter un contrat de droit public peut être implicite
-
Rappel du pouvoir du juge en matière de preuve d’une discrimination
-
Sort de la contribution due par l’employeur au titre du contrat de sécurisation professionnelle et décodification du droit du travail
-
Le régime juridique de la mise à pied disciplinaire d’un salarié protégé reprécisé