- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Etrangers
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article![](/sites/all/themes/dallozactu/icons/type_flash.png)
![](/sites/all/themes/dallozactu/icons/type_flash.png)
Saisie immobilière : péremption du commandement et office du juge
Saisie immobilière : péremption du commandement et office du juge
La péremption du commandement de payer valant saisie immobilière peut être soulevée d’office par le juge. La péremption ainsi constatée met fin à la procédure, laquelle ne peut donc être déclarée nulle et de nul effet.
par Julie Couturierle 4 avril 2019
Cet arrêt nous livre un double enseignement sur l’office du juge en matière de péremption du commandement de payer valant saisie immobilière et sur les effets de cette péremption.
Dans cette affaire, une banque avait fait délivrer à ses débiteurs un commandement de payer valant saisie immobilière. La procédure de saisie immobilière ainsi engagée avait été annulée par une décision du juge de l’exécution, confirmée en appel. Cet arrêt confirmatif a été cassé par la Cour de cassation.
Plusieurs années s’étaient donc écoulées entre le début de la procédure (initiée en 2011) et la procédure devant la cour d’appel de renvoi (en 2017) sans que la banque poursuivante ait fait proroger les effets du commandement qu’elle avait fait délivrer et publier.
Or, il convient de rappeler que le commandement de payer valant saisie cesse de produire effet si, dans les deux ans de sa publication, il n’a pas été mentionné en marge de cette publication un jugement constatant la vente du bien saisi (C. pr. exéc., art. R. 321-20) ou une décision de justice ordonnant la prorogation des effets du...
Sur le même thème
-
Saisie immobilière : éléments de nature juridique dans le procès-verbal de description des lieux
-
Pas de postulation en l’absence de monopole de l’avocat
-
Renonciation à l’immunité d’exécution d’un État étranger et saisie d’un aéronef ne relevant pas de l’exercice de la mission diplomatique de cet État
-
De quelques subtilités d’un pourvoi formé à l’encontre d’un jugement d’adjudication ou la Cour de cassation serait-elle dans l’excès ?
-
Saisie immobilière dans le cadre d’une demande d’entraide pénale : questions de procédure
-
Liquidation d’une astreinte provisoire : rapport de proportionnalité et principe du contradictoire
-
Astreintes provisoires : rapport de proportionnalité entre le montant de la liquidation et l’enjeu du litige
-
La réforme de la saisie des rémunérations passe l’épreuve du Conseil constitutionnel avec réserve
-
Tsunami sur la vente forcée des droits incorporels ou l’effet papillon
-
Une mesure d’instruction in futurum n’est pas une mesure conservatoire