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La commission des lois de l’Assemblée étudiait mercredi la proposition de loi transpartisane visant à modifier la définition pénale du viol et des agressions sexuelles. À l’initiative des deux rapporteures, les députés ont adopté la loi, tout en atténuant sa portée pour s’aligner sur le récent avis du Conseil d’État.
par Pierre Januel, Journalistele 27 mars 2025

Depuis plusieurs mois, le débat sur la modification de la définition pénal du viol, afin d’y introduire la notion de non-consentement, est vif (Dalloz actualité, 22 mars 2024, obs. P. Januel ). Cette réforme, soutenue par le président de la République, divise féministes comme pénalistes.
À travers la mission des députées Véronique Riotton (Ensemble) et Marie-Charlotte Garin (Écolo), la délégation des droits des femmes a souhaité avancer sur le sujet. Leur rapport est un plaidoyer en faveur du changement de la loi (Dalloz actualité, 22 janv. 2025, obs. P. Januel). L’incrimination d’agression sexuelle et de viol devra d’abord se baser sur le non-respect du consentement de la victime, plutôt qu’un acte de l’auteur, imposé par la « violence, la menace, la contrainte ou la surprise ».
Pour autant, le rapport ne répond pas à toutes les critiques et toutes les craintes. D’abord, pour une partie des féministe, le viol est d’abord un acte de l’agresseur, plus qu’un défaut de consentement de la victime. De plus, l’intérêt de cette modification pour obtenir de nouvelles condamnations apparaît limité, la Cour de cassation ayant déjà une vision large des notions de contrainte et de surprise, reconnaissant, par exemple, l’état de sidération.
Ensuite, une mauvaise rédaction en la matière peut aboutir à un...
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