Rencontre à trois entre Éric Dupond-Moretti, Stéphane Durand-Souffland et Philippe Vouland

Philippe Vouland (à l’attention d’Éric Dupont-Moretti)  : Ne pensez-vous pas que le livre, presque entièrement à votre gloire, avec un passage étonnant, en présence d’Elton John, n’est pas de nature à développer des ondes négatives à votre encontre ?
Éric Dupont-Moretti : (Rires) Si l’on ne retient que cela, évidemment ! C’est une anecdote et je ne prétends pas à une telle notoriété. La profession d’avocat fait fantasmer, on ne retient de l’avocat que son entrée au tribunal ou sa sortie, tantôt par la porte de service, tantôt par la porte du prince. J’ai voulu tout montrer, y compris comment gérer sa notoriété sans se perdre.

Philippe Vouland (à l’attention de Stéphane Durand-Soufflant) :  Vous êtes chroniqueur judiciaire de journal vénérable comme Le Figaro, n’avez-vous pas posé un acte transgressif, en cosignant ce livre ?
Stéphane Durand-Souffland : (Rires) C’est peut-être Eric qui s’est institutionnalisé… Cette activité n’est pas celle de journaliste, en fait, je suis attiré par les gens extraordinaires, les personnalités singulières, j’ai fait le même exercice avec d’autres acteurs du procès pénal. Je m’entends bien avec Eric Dupond-Moretti  et j’ai été heureux de faire ce livre avec lui.

Philippe Vouland (à l’attention d’Éric...