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Le quotidien du droit en ligne

Portraits

Thomas Bidnic, l’empêcheur de juger en rond

Thomas Bidnic, 57 ans, est avocat pénaliste au barreau de Paris. Réputé pour être un procédurier hors pair, il se distingue par sa fougue, son opiniâtreté et sa détermination sans faille dans la défense de ses clients, dans le but unique de faire appliquer le droit et de faire respecter les principes, contre les dérives de l’administration. Portrait.

 

Journal d’un vieil avocat aux temps du choléra : épisode 7, fin

27 mars 2020 - épisode 1

Septième jour de confinement. Monique est partie en Bretagne, ou en Sologne, je ne sais plus, avec le jardinier en tout cas. Le confinement a ses raisons qu’il vaut mieux que mon cœur ignore. Enfants et petits-enfants ne seront pas loin, indifférents, la morale de notre couple semble avoir sauté leur génération.

Arié Alimi, des violences policières aux Gilets jaunes

Portable dans une main, pour filmer la scène, carte professionnelle dans l’autre, Me Arié Alimi fait face à la sécurité privée et à la garde. En cette fin décembre, l’avocat bataille ferme pour faire rentrer ses deux clients dans le palais de justice des Batignolles.

« Vous savez que c’est une pratique discriminatoire ? », demande Me Alimi à l’agent de sécurité. « Il a le droit de venir à son audience », poursuit-il. « C’est le règlement », répond le vigile, appuyé par garde du palais arrivée en renfort.

La délicate prise en main du parquet de Paris par Rémy Heitz

Le nouveau procureur de Paris, Rémy Heitz, après des conditions de nomination contestées, s’installe à son nouveau poste. Gilets jaunes, polémique après la tentative de perquisition d’un journal ou accidents graves dans la capitale : en quatre mois, les affaires chaudes se sont accumulées sur le bureau du chef du parquet le plus important de France.

Maryvonne Caillibotte, la justice de cordée

Avocate générale à Paris depuis 2012, Maryvonne Caillibotte accède au poste de procureur de la République à Versailles, l’un des plus grands parquets de France. Une belle promotion pour cette Bretonne marquée à droite, passée par l’administration centrale, un cabinet ministériel et déjà une direction de parquet à Saint-Brieuc. Une magistrate restée longtemps dans le sillage de l’ancien procureur général de Paris Yves Bot avant d’obtenir des responsabilités de premier plan.

 

 

L’épisode du parquet de Paris

Étienne Ambroselli, l’avocat malgré lui des anti-nucléaires

Spécialiste du droit des installations nucléaires, Etienne Ambroselli est un avocat atypique, aussi surnommé l’avocat des zadistes pour son engagement contre le projet d’enfouissement Cigéo à Bure (Meuse). Mis en cause dans une enquête, il a pu bénéficier de l’appui du barreau. Portrait.

Bruno Lasserre à la tête du Conseil d’État

Pendant douze ans, il a incarné le droit de la concurrence, présidant à la transformation du Conseil de la concurrence, peu connu, en Autorité de la concurrence, redoutée. Bruno Lasserre, 64 ans, incarnera, à partir du 29 mai, le droit administratif et la haute fonction publique. Il a en effet été nommé en conseil des ministres pour succéder à Jean-Marc Sauvé à la vice-présidence du Conseil d’État. Le nom de l’actuel président de la section de l’intérieur était le plus fréquemment cité, au Palais-Royal, comme à l’extérieur de ses murs, pour prendre la tête de l’institution.

Jean-Marc Sauvé, une vie au service de l’État et du droit

Dans la soirée du 28 mai, Jean-Marc Sauvé quittera définitivement le Conseil d’État dont il assurait la vice-présidence1 depuis douze ans. Il aura travaillé avec dix-sept présidents, chefs de gouvernement et ministres. 

In memoriam Philippe Boucher (1941-2018)

Après la très belle cérémonie organisée vendredi 13 janvier dernier au Père Lachaise à la mémoire de Philippe Boucher, ancien éditorialiste au Monde et conseiller d’État honoraire, décédé le 31 mars, je ressens le besoin de transmettre un certain nombre de réflexions pour compléter ce qui a pu y être dit, et très bien dit.

Cette générale russe qui surprend les droits de l’homme

Née de l’union d’un officier et d’une mère au foyer en 1955 en Biélorussie, Tatiana Nikolayevna Moskalkova entre rapidement dans ce qu’on pourrait appeler le domaine des droits de l’homme. Elle n’a pas vingt ans quand elle intègre le département des grâces du præsidium du soviet suprême, créé pour analyser les demandes de pardon soumises par des condamnés.