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Le quotidien du droit en ligne

Civil | Droits et libertés fondamentaux

Contrôle de constitutionnalité : adoption par les députés du projet de loi organique

Les députés ont adopté, en première lecture, le 14 septembre 2009 le projet de loi organique relatif à l’application de l’article 61-1 de la Constitution (V. Dalloz actualité, 10 avr. 2009, obs. E. Royer isset(node/130642) ? node/130642 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>130642) sur la mise en place d’une procédure de contrôle de constitutionnalité des lois a posteriori. Les modifications apportées sont peu nombreuses, et se résument essentiellement à deux points.

par E. Royer

Instruction à domicile et choix pédagogiques

Le ministre de l’éducation nationale revient, à l’occasion d’une réponse ministérielle, sur la teneur du décret n° 2009-259 du 5 mars 2009 relatif au contrôle du contenu des connaissances requis des enfants instruits dans la famille ou dans les établissements d’enseignement privés hors contrat. Il rappelle que ce texte a modifié les articles D. 131-11 à D. 131-16 du code de l’éducation dans le but d’unifier le contenu des connaissances et des compétences requis à l’issue de la période d’instruction obligatoire, quel que soit le mode d’instruction choisi (scolarisation dans un ét

par S. Lavric

Au sommaire de l’AJ fam. 09/2009

À noter notamment au sommaire de l’Actualité juridique famille de septembre 2009 :
Dossier : Audition de l’enfant

Marc Juston, Les enfants peuvent-ils faire la loi ou dire leurs besoins ? ;

Caroline Eliacheff et Patrice Huerre, Le JAF et l’enfant ;

Josiane Bigot et Claude Schauder, Les dangers de l’audition de l’enfant par le juge aux affaires familiales ;

Muriel Crebassa, L’audition de l’enfant par le juge aux affaires familiales et le juge des enfants ;

Dominique Attias, L’avocat d’enfants et l’audition de l’enfant devant le juge aux affaires familiales ;

par L. Dargent

Les difficultés de l’identité numérique : quelle qualification juridique pour l’adresse IP ?

L’identité numérique embarrasse les juristes. Certes, l’internaute est identifiable mais les éléments de cette identification sont sujets à débat, notamment en ce qui concerne l’adresse IP. Si cette dernière est au cœur de l’identité numérique, la jurisprudence demeure encore hésitante lorsqu’il s’agit de lui attribuer une qualification juridique. L’adresse IP est-elle réellement une donnée à caractère personnel ?

« Morts à crédit »

Note ss Paris, 30 avr. 2009, n° 09/09315 .

La pochette d’un disque n’est pas un support de la liberté d’expression

L’utilisation de l’image d’un artiste au soutien de la vente de ses œuvres n’est pas une information à laquelle le public a droit au titre de la liberté d’expression ; elle nécessite l’autorisation de l’artiste, peu important l’absence d’atteinte à sa vie privée.

par C. Le Douaron

Le corps humain au musée, de la personne à la chose ?

La visite du corps au musée est un usage ancien. Avant de se pencher sur sa condition de bien culturel, il faut s’intéresser au statut de la dépouille, « propriété » spéciale fortement déterminée par le principe de dignité dans son double développement, dignité de la personne, dignité de l’humain. Le principe est de vigueur inégale selon que le lien familial peut ou non être identifié, pour les corps récents ou les sépultures anciennes. La présence du corps au musée réveille parfois des questions sensibles notamment lorsque ces dépouilles sont ou peuvent encore être revendiquées

Liberté d’expression et vie privée : nouvelle condamnation de la France

Par un arrêt du 23 juillet 2009, la Cour européenne des droits de l’homme conclut, à l’unanimité, à la violation de l’article 10 de la Convention du fait de la condamnation, par les juridictions françaises, d’une société d’édition en raison de la publication, considérée comme attentatoire à la vie privée, d’un article qui faisait état d’éléments du patrimoine et du mode de vie financier d’un célèbre chanteur français et qui était illustré par trois photographies à caractère publicitaire vantant des produits pour lesquels l’intéressé avait autorisé l’usage de son nom et de son image (composant

par S. Lavric

Responsabilité médicale et rétroactivité des revirements de jurisprudence

La sécurité juridique, invoquée sur le fondement du droit à un procès équitable pour contester l’application immédiate d’une solution nouvelle résultant d’une évolution de la jurisprudence, ne saurait consacrer un droit acquis à une jurisprudence figée, dès lors que la partie qui s’en prévaut n’est pas privée du droit à l’accès au juge.

par I. Gallmeister

Réforme de la CEDH : ouverture à la signature du protocole n° 14 [I]bis[/I]

Le président de la Cour européenne des droits de l’homme, Jean-Paul Costa, a salué, le 27 mai 2009, l’ouverture à la signature du protocole 14 bis qui réforme la Cour en attendant l’entrée en vigueur du protocole n° 14, qui n’a toujours pas été ratifié par la Russie. Ce protocole a été adopté le 12 mai 2009 par le comité des ministres du Conseil de l’Europe. Il introduit des dispositions procédurales qui devraient permettre d’accroître l’efficacité de la Cour dans des proportions estimées entre de 20 à 25 % compte tenu du nombre de requêtes pendantes devant la Cour, du fait

par Z. Aït El Kadi