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Le quotidien du droit en ligne

Social | Hygiène - Santé - Sécurité

Compatibilité du poste proposé aux recommandations du médecin du travail : que faire en cas de désaccord?

Dans l’hypothèse où le salarié conteste la compatibilité du poste auquel il est affecté avec les recommandations du médecin du travail, il appartient à l’employeur de solliciter à nouveau l’avis de ce dernier.

par L. Perrin

Précisions sur l’ordre du jour du CHSCT

Le CHSCT ne peut valablement délibérer que sur une question inscrite à l’ordre du jour.

par C. Dechristé

CHSCT : cadre de désignation des membres et déroulement des élections

La désignation des membres du CHSCT ne peut être remise en cause parce qu’elle n’a pas été effectuée dans le cadre d’une unité économique et sociale, mais elle doit être annulée si des personnes qui n’ont pas la qualité d’électeur sont entrées dans la composition du bureau de vote.

par B. Inès

Précisions sur l’arrêt d’activité « risque chimique »

L’arrêt d’activité « risque chimique » a été introduit par la loi no 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale. L’objectif étant de permettre à l’inspection du travail de prononcer un arrêt temporaire d’activité afin de mettre fin à une situation dangereuse pour la santé et la sécurité des travailleurs. Les modalités de mise en œuvre de cet arrêt temporaire d’activité sont précisées dans une circulaire de la DGT.

par C. Dechristé

Le statut de la RATP contraire au principe communautaire d’égalité professionnelle entre hommes et femmes

Le juge judiciaire, compétent pour connaître de la conformité d’un acte réglementaire aux traités européens, peut étendre à un homme l’application de dispositions du statut de la RATP réservées aux femmes en raison de leur contradiction avec le principe communautaire d’égalité de traitement entre travailleurs masculins et féminins en matière d’emploi et de travail.

par B. Inès

Le rattachement de l’obligation d’adaptation au poste de travail à l’obligation patronale de sécurité de résultat

La sanction prise à l’encontre d’un salarié pour insuffisance de résultats doit être annulée lorsque les réserves du médecin du travail sont de nature à expliquer cette insuffisance, et que l’employeur n’avait pas cherché à fournir un poste au salarié compatible avec les recommandations du médecin du travail. En ce cas, l’employeur commet une faute, entrainant pour le salarié un préjudice, dont la juge apprécie souverainement l’étendue.

par L. Perrin

L’insubordination n’est pas toujours fautive

Ne constitue pas une faute le refus du salarié d’effectuer une tâche à l’accomplissement de laquelle il ne peut être affecté dès lors que l’employeur n’a pas exécuté les obligations mises à sa charge pour assurer la protection de la santé au travail.

par L. Perrin

Licenciement consécutif à des faits de harcèlement moral commis antérieurement à la loi du 17 janvier 2002

Est sans cause réelle et sérieuse le licenciement prononcé pour une inaptitude physique résultant d’agissements fautifs de l’employeur, commis antérieurement à la date d’application de la loi du 17 janvier 2002 ayant institué l’article L. 122-49 du code du travail relatif au harcèlement moral.

par S. Maillard

Harcèlement moral : application dans le temps des règles relatives à la charge de la preuve

Les règles relatives à la charge de la preuve du harcèlement moral ne constituent pas des règles de procédure applicables aux instances en cours. Le harcèlement moral commis entre juillet 2001 et juillet 2002 doit donc être examiné au regard des dispositions de l’article L. 122-52 du code du travail dans sa rédaction antérieure à la loi du 3 janvier 2003.

par S. Maillard

Sécurité des travailleurs : blessures involontaires et exercice des droits de la défense

Le procès-verbal dressé par l’inspection du travail, en raison de manquements techniques à la sécurité, établi en dehors de toute contrainte et ne préjugeant pas de la culpabilité, ne fait pas obstacle, en cas de poursuite ultérieure, à l’exercice des droits de la défense devant la juridiction de jugement ; la responsabilité pénale de la société est engagée du fait de ces manquements, son dirigeant ayant commis une faute caractérisée exposant autrui à un risque d’une particulière gravité qu’il ne pouvait ignorer compte tenu de son expérience et sa compétence technique.

par S. Lavric