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Le quotidien du droit en ligne

Social | Ruptures du contrat de travail

Accident de la circulation : situation des victimes par ricochet

Pour obtenir la réparation de son préjudice, la victime par ricochet doit établir l’existence d’un lien de causalité entre le préjudice qu’elle allègue et l’accident. Dès lors, une indemnité de licenciement n’est que la contrepartie du droit de résiliation unilatérale de l’employeur et a pour cause la rupture du contrat de travail.

par J. Marrocchella

[I]Stocks-options[/I] et indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse

Les plus-values réalisées par un salarié lors de la levée des actions ne constituent pas une rémunération allouée en contrepartie du travail entrant dans la base de calcul de l’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

par B. Ines

Modalités de computation du délai de renonciation à la clause de non-concurrence

En cas de cessation d’un contrat de travail qui prévoit une clause de non-concurrence, le délai dont dispose l’employeur pour prévenir le salarié qu’il le dispense de l’exécution d’une telle clause a pour point de départ la date d’envoi de la lettre mettant fin au contrat. Son respect s’apprécie à la date d’envoi de la lettre dispensant le salarié d’exécuter la clause, ce délai s’imputant de date à date.

par J. Siro

Rapatriement du salarié licencié par une filiale étrangère et loi applicable au contrat

La Cour de cassation rappelle que l’application de l’article L. 1231-5 du code du travail n’est pas subordonnée au maintien d’un contrat de travail entre le salarié et la société mère et précise qu’elle n’est pas affectée par la loi applicable au contrat conclu avec la société filiale.

par B. Ines

Procédure de licenciement : précisions sur le recours à un huissier de justice

La remise par voie d’huissier de justice de la lettre de convocation à l’entretien préalable au licenciement ne constitue pas une irrégularité de la procédure de licenciement. Mais la présence d’un huissier, lors de cet entretien, viole les dispositions relatives à l’assistance de l’employeur.

par J. Siro

Retrait d’agrément de l’assistant maternel : l’obligation subséquente de licenciement est constitutionnelle

Le Conseil constitutionnel s’est prononcé, le 1er avril 2011, sur la validité du licenciement des assistants maternels dont l’agrément a été retiré. Aux termes de l’alinéa 2 de l’article L. 423-8 du code de l’action sociale et des familles (C. trav., art. L. 773-20 anc.), en cas de retrait d’agrément de l’assistant maternel, l’employeur est tenu de procéder au licenciement par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

par A. Astaix

Modalités d’interprétation de l’article 6, § 2. a), de la Convention de Rome

Dans l’hypothèse où le travailleur exerce ses activités dans plus d’un État contractant, le pays dans lequel le travailleur, dans l’exécution du contrat, accomplit habituellement son travail au sens de cette disposition est celui où, ou à partir duquel, compte tenu de l’ensemble des éléments qui caractérisent ladite activité, le travailleur s’acquitte de l’essentiel de ses obligations à l’égard de son employeur. Le lieu où le travailleur rentre après ses missions est un élément qui doit être considéré à ce titre.

par J. Siro

Le mode d’emploi du reclassement à l’étranger

La Direction générale du travail publie une circulaire relative aux modalités d’application de la loi no 2010-499 du 18 mai 2010 visant à garantir de justes conditions de rémunération aux salariés concernés par une procédure de reclassement qui détaille la procédure à suivre et propose un questionnaire-type à soumettre aux salariés concernés.

par C. Dechristé

Un licenciement disciplinaire ne peut être fondé sur la vie privée du salarié

La Cour de cassation, dans un arrêt du 9 mars 2011, confirme, une nouvelle fois, sa jurisprudence relative aux troubles résultant d’un fait de vie personnelle en prohibant la voie du licenciement disciplinaire. En matière de faute du salarié et de licenciement subséquent, la chambre sociale de la Cour de cassation opère, on le sait, une distinction selon que le fait fautif ait été commis soit à l’encontre des obligations contractuelles du salarié dans le cadre de l’entreprise, soit dans le cadre de sa vie privée. Dans le second cas, le salarié bénéficie, a priori, grâce à l’

par A. Astaix

Faculté pour l’employeur de modifier unilatéralement les objectifs non contractualisés

Le licenciement prononcé pour inaptitude doit être jugé sans cause réelle et sérieuse lorsque l’inaptitude est directement causée par le comportement fautif de l’employeur. Lorsque les objectifs sont définis unilatéralement par l’employeur dans le cadre de son pouvoir de direction, celui-ci peut les modifier dès lors qu’ils sont réalisables et qu’ils ont été portés à la connaissance du salarié en début d’exercice.

par L. Perrin