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Philippe Pichon, lanceur d’alerte ou indiscret ?

Pour le Conseil d’État, l’ancien officier de police sanctionné pour avoir voulu dénoncer les dysfonctionnements du STIC a commis une faute justifiant sa mise à la retraite d’office.

par Marie-Christine de Monteclerle 7 avril 2017

Certains le considèrent comme le symbole des difficultés que rencontrent les lanceurs d’alerte dans la fonction publique. Mais le Conseil d’État a refusé de lui reconnaître cette qualité. La haute juridiction a rejeté, le 31 mars, le pourvoi de l’ex-commandant de police Philippe Pichon, contre l’arrêt de la cour administrative de Paris qui avait jugé qu’il avait manqué à ses obligations de réserve et de discrétion professionnelle et que la mise à la retraite d’office était une sanction qui n’était pas hors de proportion avec ses fautes.

L’affaire avait fait beaucoup de bruit. Pour dénoncer les dysfonctionnements du système de traitement des infractions constatées (STIC), ce policier jusqu’alors bien noté avait transmis à la presse les...

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