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La Cour de cassation invite à redéfinir la récidive et le non-avenu

Une condamnation avec sursis, réputée non avenue, peut constituer le premier terme d’une récidive.

par M. Lénale 18 février 2009

La Cour de cassation était, le 26 janvier 2009, saisie d’une demande d’avis relative au conséquences de l’entrée en vigueur de la loi, parfois dite « Récidive II », n° 2007-297 du 5 mars 2007, et rédigée en ces termes : une condamnation à une peine avec sursis et mise à l’épreuve ou sursis avec obligation d’accomplir un travail d’intérêt général, rendue moins de cinq années avant la commission des nouveaux faits et réputée non avenue à cette date, constitue-t-elle le premier terme de la récidive ? Partant du constat qu’aucun texte ne définit, ni de manière générale les effets du non-avenu, ni de façon plus particulière ses conséquences en terme de récidive, la doctrine procédait traditionnellement à l’assimilation du non-avenu à la réhabilitation. Les deux notions induisaient en effet des conséquences similaires, se traduisant, tant dans...

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