- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Etrangers
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article
Perquisitions opérées par l’Autorité de la concurrence : droits de l’avocat
Perquisitions opérées par l’Autorité de la concurrence : droits de l’avocat
L’avocat d’une société faisant l’objet d’une opération de visite et de saisie diligentée par l’Autorité de la concurrence bénéficie du droit d’accéder aux bureaux visités, de prendre la parole et de prendre connaissance des pièces et documents avant leur saisie.
par Mélanie Bombledle 10 décembre 2013
La défense constitue pour toute personne un droit fondamental à caractère constitutionnel (Cass., ass. plén., 30 juin 1995, D. 1995. 513, concl. M. Jéol , note R. Drago ; JCP 1995. II. 22478, concl. M. Jéol et note A. Pedriau ; BICC 1er août 1995, rapport Ancel ; RFDC 1996. 578, obs. Di Manno). Il s’agit également d’un droit consacré au niveau européen, la Convention européenne des droits de l’homme prévoyant, dans son article 6, § 3, que tout accusé a droit à être assisté du défenseur de son choix et, s’il n’a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d’office, lorsque les intérêts de la justice l’exigent.
Néanmoins, si le rôle de l’avocat s’est vu progressivement étendu sous l’influence de ces dispositions, relayées par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme et du Conseil constitutionnel, notamment en matière de garde à vue, il reste des domaines où sa place est encore limitée. Ainsi en est-il s’agissant de la perquisition, dès lors qu’une telle mesure n’exige pas, pour sa régularité, le placement en garde à vue de l’intéressé (Crim. 12 déc. 2000, Bull. crim. n° 369 ; D. 2001. 1340, note D. Mayer et J.-F. Chassaing ; RSC 2001. 610, obs. A. Giudicelli ). Sur cette base, la chambre criminelle a considéré que l’absence d’un avocat lors d’une perquisition ne portait pas atteinte au droit de la personne mise en cause à un procès équitable (Crim. 22 oct. 2013, n° 13-81.945, Dalloz actualité, 5 nov. 2013, obs. A. Portmann isset(node/162857) ? node/162857 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>162857). De même, elle a déjà eu l’occasion de juger que l’article 6, § 3, de la Convention européenne n’exigeait pas que la personne ayant reçu notification officielle du fait qu’elle était suspectée d’avoir commis une infraction soit assistée d’un avocat lorsqu’elle était présente à des actes au cours desquels elle n’était ni privée de sa liberté ni entendue sur les faits qui lui étaient reprochés.
Ces solutions prétoriennes viennent cependant d’être remises en cause par deux arrêts rendus par la chambre criminelle le 27 novembre 2013 en matière de perquisitions opérées par l’Autorité de la concurrence sur le fondement des dispositions de...
Sur le même thème
-
Émission d’une décision d’enquête européenne visant à la transmission de données de télécommunications possédées par l’État d’exécution : suffisance du contrôle du procureur
-
La dignité des conditions de détention dans un contexte de grève du personnel pénitentiaire
-
Dispositions pénales de la loi d’adaptation au droit de l’Union européenne : une bombe à retardement ?
-
FAED et FNAEG à l’épreuve du droit de l’Union
-
L’appréciation souveraine de la chambre de l’instruction essentielle à l’exécution du mandat d’arrêt européen
-
Absence de violation automatique de la Convention européenne des droits de l’homme pour la mise à exécution d’une mesure de renvoi vers la Russie
-
MAE et statut de réfugié : une entorse à la présomption de respect des droits fondamentaux entre États membres ?
-
CEDH : la France n’a pas méconnu la liberté d’expression de Tariq Ramadan
-
Quand le principe ne bis in idem succombe en présence d’un classement sans suite
-
L’excuse de bonne foi ne peut faire l’objet d’une interprétation trop stricte face à des allégations d’agression sexuelle