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Lors de la seconde édition des États généraux de la prospective et de l’innovation, qui ont eu lieu à Paris le 30 mars 2017, les avocats se sont interrogés sur l’avenir de leur profession.
par Anne Portmannle 31 mars 2017
« Nous n’imaginions pas, il y a quinze ans, quelles seraient les conséquences de l’arrivée du numérique dans notre profession. Le futur, c’est aujourd’hui. Nous essayons de le capter, de l’anticiper, de le prévoir », a déclaré Pascal Eydoux, président du Conseil national des barreaux (CNB).
S’allier aux legaltech ou les combattre
Parmi toutes les évolutions technologiques susceptibles de modifier l’exercice de la profession, Pascal Eydoux se dit davantage interpellé par la place de l’intelligence artificielle (IA) et des robots dans le métier d’avocat de demain. « Les robots et l’intelligence artificielle ne peuvent pas, ne doivent pas être conçus comme des ennemis. Il ne faut pas les craindre. Nous devons au contraire nous en servir comme des leviers pour notre activité. Nous évoluons sur le marché de la prestation juridique, c’est un marché...
