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Jean-Jacques Urvoas : « C’est difficile de discuter avec la profession d’avocat »

Vendredi 27 janvier 2017, la Conférence des bâtonniers a tenu son assemblée générale statutaire à Paris. À cette occasion, le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas est revenu sur la question de la gouvernance de la profession d’avocat.

par Anne Portmannle 30 janvier 2017

Un an après son entrée en fonction et un an après s’être exprimé, pour la première fois, devant la Conférence des bâtonniers, Jean-Jacques Urvoas a dressé le bilan de ses actions à la tête de la Chancellerie. « Je suis venu là pour vous dire la vérité », a dit le ministre.

L’obsession budgétaire

« Ma seule ambition était d’obtenir que la Justice ait des moyens », a dit le garde des Sceaux, qui a rappelé avoir porté le budget de la justice à 7 milliards d’euros. « Je n’ai pas l’outrecuidance d’affirmer que c’est suffisant », tempère-t-il, soulignant cependant qu’il s’est battu pour obtenir le dégel des crédits, même si « sur la législature qui s’ouvre, ce ministère aura besoin d’un milliard de crédits supplémentaire ». Dans son discours d’ouverture, Yves Mahiu, président de la Conférence des bâtonniers, avait considéré que le manque de moyens affectait les conditions de travail dans les juridictions et se répercutaient sur tous les acteurs judiciaires, ce qui créait de fortes tensions entre magistrats et avocats.

La ritournelle de la gouvernance

Le garde des Sceaux, qui s’était déjà exprimé sur le sujet – notamment la veille (V. Dalloz actualité,...

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