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Quelle vie sexuelle dans les lieux de privation de liberté ?

Pour Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, interdire les relations sexuelles en prison et dans les hôpitaux psychiatriques fait obstacle à l’autonomie des personnes.

par Caroline Fleuriotle 18 mars 2015

« L’apprentissage ou l’exercice de la sexualité fait partie de l’autonomie et de la réinsertion des personnes hospitalisées », affirme la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, dans le rapport d’activité 2014 de l’autorité, rendu public aujourd’hui. Ce document indique que les relations sexuelles entre patients sont prohibées, en général, dans les services psychiatriques. Selon le rapport, les soignants sont « réticents à l’idée de laisser libre cours à une vie affective et sexuelle » des personnes souffrant de troubles mentaux. Ces dernières sont « souvent...

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