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Panorama rapide de l’actualité « Pénal » des semaines des 8, 15 et 22 avril 2024

Sélection de l’actualité « Pénal » marquante des semaines des 8, 15 et 22 avril 2024.

le 26 avril 2024

Droit pénal général

Responsabilité des personnes morales : identification de l’organe ou représentant

  • L’identification de la personne ayant la qualité d’organe ou de représentant, ayant commis l’infraction pour le compte de la personne morale, n’a pas à être obligatoirement énoncée dans la citation. De plus, dès lors que seule la responsabilité pénale de la personne morale est recherchée, la détermination de l’organe ou du représentant de celle-ci est nécessairement dans les débats, ce qui met ainsi la société concernée en mesure de se défendre utilement. (Crim. 24 avr. 2024, n° 22-82.646, F-B)

Droit pénal international

Consultation et échange automatisés de données dans le cadre de la coopération policière européenne

Recommandation du Conseil de l’Europe pour lutter contre les « poursuites-bâillons »

  • Le Conseil de l’Europe demande aux États membres de lutter contre les poursuites abusives visant à réduire au silence les voix critiques. Face aux menaces pour la liberté d’expression et la participation publique, le Comité des Ministres exhorte à contrer les poursuites stratégiques, dites « poursuites-bâillons », souvent dirigées contre les journalistes, les médias et les observateurs de la vie publique. La recommandation couvre divers types de poursuites et établit 10 indicateurs pour les identifier comme l’absence totale ou partielle de fondement des arguments avancés par le demandeur. Les États sont encouragés à renforcer leurs cadres législatifs et politiques respectifs pour contrer ce phénomène et protéger la liberté d’expression et la démocratie. (Recommandation CM/Rec[2024]2, 5 avr. 2024)

Adaptation au droit de l’Union européenne

Exécution des arrêts de la CEDH : des efforts à poursuivre !

  • Des progrès significatifs accomplis et des défis importants à relever : tel est le constat formulé par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, dans son rapport relatif à la mise en œuvre des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme en 2023. Le Comité observe que les États membres (y compris l’Ukraine) comme la société civile se sont engagés de manière accrue pour exécuter les arrêts. Ainsi, 982 affaires ont été closes au cours de l’année, dont 180 affaires « de référence » (c’est-à-dire nécessitant des mesures spécifiques et souvent de grande envergure). Il reste cependant nécessaire que les États renforcent davantage leurs capacités nationales d’exécution des arrêts.
    S’agissant plus particulièrement de la France, le rapport relève que l’an passé, le Comité des Ministres a reçu de la Cour 17 affaires pour surveillance de leur exécution (contre 21 affaires en 2022 et 14 en 2021). Au 31 décembre 2023,...

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