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CEDH : dans les coulisses des émissions industrielles

La requérante n’ayant su démontrer l’existence d’un lien de causalité entre les émissions polluantes d’une usine et sa maladie, sa requête est déclarée irrecevable pour défaut manifeste de fondement.

par Nicolas Nalepale 12 mai 2015

La requérante, Mme Smaltini, a succombé, en décembre 2012, au trop de vulnérabilité qu’une leucémie lui infligeait. Il ne pouvait s’agir, selon elle, que du fardeau réservé aux victimes d’une vie surexposée aux émissions polluantes émanant de l’activité d’une usine non loin de laquelle elle vivait, dans la région des Pouilles, à Tarente (Italie). Instigatrice d’une affaire classée sans suite par les autorités italiennes en janvier 2009, elle portera l’espérance de la reconnaissance de ce lien de causalité jusque devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans le cadre d’une instance fondée sur une...

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