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Portrait

Orphée Grosjean, Darrois sinon rien

le 19 janvier 2023

En intégrant Darrois Villey Maillot Brochier en 2011, Orphée Grosjean a réalisé un rêve : celui d’exercer dans une adresse prestigieuse, qui l’a hissé au rang des grands noms de la place en M&A et droit boursier. Portrait.

 

Pour rejoindre le cabinet français Darrois Villey Maillot Brochier, Orphée Grosjean a dû se faire violence et aller contre sa nature. « Grâce à un de mes professeurs à l’ESCP, j’avais obtenu un entretien pour un stage à la suite duquel je n’ai pas eu de réponse. J’ai donc fait le siège », sourit celui qui, à force d’acharnement, obtient finalement le Graal en 2011. Lequel a rapidement débouché sur une offre de collaboration la même année. Ce qui l’a attiré chez Darrois ? Le côté inaccessible du cabinet, doublé de l’aura magnétique et mystérieuse de son fondateur. « Le prestige de la structure, où il y avait beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, me faisait penser au roman La Firme de John Grisham », raconte l’avocat. « J’avais envie d’être sur tous les plus beaux dossiers de la place, tout en restant discret. En poussant les portes de ce cabinet, cette opportunité m’était donnée ».

Parcours du débutant

Avant le début de l’aventure Darrois, Orphée Grosjean estime rétrospectivement qu’il ne s’était pas donné les moyens nécessaires pour construire la carrière à laquelle il aspirait… Après une prépa littéraire tumultueuse en hypokhâgne et khâgne à Henri IV, où ce natif de Lyon devait jongler entre études et triathlon à un « assez haut niveau », il échoue à son examen d’entrée à l’École normale supérieure (ENS). Cap à nouveau sur Lyon, où l’étudiant s’inscrit alors tout d’abord en licence d’histoire « sans conviction » avant de se tourner finalement vers le droit à l’université Jean Moulin (Lyon 3). Un peu par défaut… « Je n’avais pas d’appétence particulière pour les études de droit, mais plutôt pour la profession d’avocat », glisse-t-il. « Il me semble que c’est l’un des rares cas où il y a une telle déconnexion entre une profession extrêmement humaine et mouvante, et des études qui sont l’exact opposé. Par ailleurs, je ne savais pas à l’époque qu’il était préférable de faire tel ou tel master, ni même à quel moment il fallait candidater pour intégrer les cabinets parisiens qui m’attiraient ». Son master 2 droit des affaires et ingénierie financière en poche, Orphée Grosjean décroche tout d’abord un stage dans le cabinet de droit des affaires d’André Soulier à Lyon en 2008. « Cette expérience a confirmé tout ce que je pensais et aimais de la profession, tant au niveau de la relation avec les clients que de la diversité des sujets traités », se souvient celui qui, après avoir passé le concours d’avocat à Lyon, candidate ensuite dans tous les cabinets parisiens qui comptent. Après avoir essuyé quelques refus, il finit par rejoindre TAJ en...

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Orphée Grosjean

Orphée Grosjean est Avocat chez Darrois Villey Maillot Brochier