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Procès de l’ex-avocat jugé pour viol : la femme n’est pas « une pauvre chose »

L’ancien avocat chartrain, Sydney Amiel, est jugé devant les assises des Yvelines, à Versailles, pour viol et atteintes sexuelles. 

par Marine Babonneaule 12 juin 2017

Instants de ressac. Le quatrième jour d’audience Amiel a montré toute la complexité du procès de Sydney Amiel, entre certitudes désolantes, convictions sincères, mémoires fragiles et courage évident.

La cour d’assises a débord écouté l’experte psychologue qui s’était entretenue avec Nadia, l’une des parties civiles qui avait, la première, déposé plainte à l’encontre de l’avocat chartrain (V. Dalloz actualité, 9 juin 2017, art. M. Babonneau isset(node/185321) ? node/185321 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>185321 ; ibid., 7 juin 2017, art. M. Babonneau isset(node/185279) ? node/185279 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>185279). Pour cette femme, Nadia, à partir de détails, « projette une image assez archaïque (…) On se crée un tas d’histoires (…) On se déconnecte de la réalité ». « Dans certaines conditions affectives, il y a un effet négatif sur son raisonnement intellectuel », explique Anne Louvel, assise à la barre. D’ailleurs, la « fragile » jeune femme a « ressenti », « pressenti » le danger. Nadia est visiblement agacée. L’experte continue. « Nadia ne s’est quand même pas fait violer. Elle aurait pu s’échapper ». Des propos qui tranchent avec la psychiatre de Nadia qui était venue témoigner jeudi. Me Agnès Cittadini, avocate de la partie civile, proteste. Mais c’est sa cliente qui se lève pour parler. «...

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