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par Chloé Enkaoua, Journalistele 23 novembre 2022
Travailleur acharné, Rémi Lorrain a su s’imposer à tout juste 37 ans comme une star du droit pénal des affaires. Retour sur son parcours et sur son expérience dans une matière qui, l’assure-t-il, se complexifie de plus en plus.
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années, disait Corneille. Et ce n’est pas Rémi Lorrain, qui a enchaîné les dossiers médiatiques en droit pénal des affaires alors qu’il était encore jeune collaborateur chez Darrois Villey Maillot Brochier, qui viendra contredire cette affirmation. « Pour moi, la maturité ne vient pas forcément de l’âge, mais de l’expérience » indique d’ailleurs d’emblée celui qui, depuis le 1er septembre dernier, est néanmoins passé associé en intégrant la prestigieuse boutique française de droit pénal Maisonneuve. Pourtant, l’avocat l’assure : il travaille aujourd’hui toujours autant, sur les mêmes types de dossiers et avec la même envie. « La seule chose qui a changé, c’est qu’il n’y a plus véritablement d’intermédiaire entre le client et moi » , explique-t-il. « Maisonneuve a la puissance d’un cabinet d’affaires, mais avec une dimension artisanale et traditionnelle très agréable. Nous partageons en outre la même méthode de travail : rigueur, exhaustivité et efficacité. »
Du M&A au pénal des affaires
Ses armes, Rémi Lorrain les a en effet tout d’abord fourbies en fusions-acquisitions dans des cabinets d’affaires tels que Sullivan & Cromwell, Bredin Prat ou encore Weil Gotshal & Manges, où il a effectué plusieurs stages. Le tout après un parcours étudiant entre Nancy et Grenoble à l’issue duquel il a décroché un Diplôme de juriste conseil d’entreprise (DJCE) en droit des affaires et un Master 2 en Sciences politiques et gouvernance économique européenne. Pour ce natif de Pont-à-Mousson, qui a grandi entre un père cheminot et une mère au foyer, venir faire carrière à Paris était une évidence… « J’étais à un âge où l’on est sûr de rien mais où on a envie de tout tenter », sourit-il. « J’avais une sorte d’impatience assez brûlante à connaître beaucoup de monde et de choses. » En 3e année de droit, un reportage à la télévision sur le concours de la Conférence provoque le véritable déclic ; après sa prestation de serment en 2012, et alors qu’il exerce en tant collaborateur en M&A chez Herbert Smith Freehills à Paris, le jeune avocat passe le concours et devient le 10e secrétaire de la Conférence pour l’année 2013. « C’est un concours qui demande beaucoup de travail et d’investissement et, assez paradoxalement, d’être capable de prendre la parole de manière très naturelle », raconte-t-il. « J’ai été pendant un an en charge de dossiers criminels de droit commun, mais également de dossiers de délinquance économique au pôle financier. Je n’en perdais pas une miette. Cela m’a permis ensuite de passer du M&A au pénal des affaires. »
En janvier 2014, il est en effet embauché par Darrois pour y développer, aux côtés de l’associé Christophe Ingrain, le nouveau département de droit pénal des affaires en tant que collaborateur. « J’ai été attiré par ce cabinet grâce à Jean-Michel Darrois, j’y ai été embauché grâce à Cyril Bonan, je m’y suis épanoui grâce à Christophe Ingrain et j’y suis resté grâce aux profils très complémentaires des autres associés de la structure »,...