- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Affaire des réseaux islamistes lyonnais: condamnation de la France
Affaire des réseaux islamistes lyonnais: condamnation de la France
La Cour européenne estime contraire à l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme la condamnation pour diffamation due à la publication d’articles consacrés aux réseaux islamistes lyonnais, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.
par S. Lavricle 12 mai 2010

Après la publication, en octobre 2001, d’une enquête consacrée aux réseaux islamistes lyonnais présentant T… comme l’un des leaders musulmans les plus influents, le mensuel d’information Lyon Mag’ et son directeur de publication furent condamnés pour diffamation publique envers un particulier. Devant la Cour de Strasbourg, les requérants prétendaient avoir été condamnés en violation de l’article 10 de la Convention, invoquant principalement l’imprécision de l’acte de poursuite initial et la base erronée de leur condamnation, l’existence d’une question d’intérêt général (le risque islamiste en France), la qualité de personne publique de la personne diffamée. De son côté, le gouvernement français estimait cette condamnation nécessaire, en raison de la gravité des allégations (attribuant à T… un rôle dans le recrutement et l’organisation d’actions terroristes), dépourvues de base factuelle solide et exprimées sans prudence ni mesure.
La Cour analyse la condamnation des requérants comme une ingérence dans leur droit à la liberté d’expression, s’attardant particulièrement sur son caractère nécessaire dans une société démocratique (dès lors que celle-ci était bien « prévue...
Sur le même thème
-
Chronique CEDH : mise en évidence européenne de l’urgence à modifier la définition française du viol
-
CEDH : la France sommée de mieux protéger les victimes d’actes sexuels non consentis
-
Pénuries de dispositifs médicaux : la « loi DDADUE 5 » adapte les dispositions du code de la santé publique au droit de l’Union
-
Droit européen de l’insolvabilité : exécution au profit du débiteur
-
Efficacité d’une clause attributive de juridiction soumise au règlement Bruxelles I bis : l’indifférence d’un éventuel déséquilibre significatif
-
Champ d’application spatial du règlement sur les obligations alimentaires, articulation des règles de compétence et forum necessitatis
-
Petite pause printanière
-
La rectification de l’identité de genre ne peut être conditionnée à un traitement chirurgical
-
La qualification délictuelle de l’action en rupture brutale de nouveau défendue devant la Cour de justice
-
Interrogatoire d’un accusé dans le box vitré : pas de violation du droit à la présomption d’innocence. Et après ?