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Avocats : la pépinière parisienne doit-elle être rentable ?
Avocats : la pépinière parisienne doit-elle être rentable ?
Le conseil de l’Ordre de Paris examinait, hier en séance, un rapport de Myriam Lasry sur la pépinière parisienne, ouverte en octobre 2009, sous le bâtonnat de Christian Charrière-Bournazel. Les bureaux du boulevard Sébastopol peinent à attirer les avocats. Résultat : la pépinière, dont le but n’a jamais été de rapporter de l’argent, représente néanmoins une charge non négligeable pour l’Ordre parisien.
par Marine Babonneaule 14 mai 2013
« Pépinière : propositions et nouveautés 2013 ». C’est l’intitulé du rapport que les membres du conseil de l’Ordre parisien ont eu sous la main, hier. Quel constat dresser de ce lieu, ouvert il y a presque quatre ans et dont la vocation était – et est toujours – de « proposer des bureaux aux avocats qui démarrent leur activité, ainsi qu’une domiciliation » (1) ? La pépinière a mené une enquête auprès de 170 avocats passés par là. « Ils aiment », entre autres, la situation proche du Palais, les locaux modernes, le wifi, les avocats honoraires ou encore la convivialité. Ils reprochent en revanche au contrat une durée trop courte (deux ans), inadapté, avec une augmentation semestrielle ou encore des coûts de photocopie trop élevés. Du bon et du moins bon.
"Ca va dans le mur"
Mais c’est la question du poids financier de la structure qui est mise en avant par ses détracteurs. Lors de la dernière campagne au bâtonnat, les candidats avaient eux-mêmes reconnu que si elle n’avait « pas...
