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Le quotidien du droit en ligne

Julien Douillard, Maître de conférences, Université Toulouse 1 Capitole, Centre de droit des affaires – EPITOUL

L’aménagement de la charge de la preuve de l’épuisement des droits étendu au réseau de distribution sélective

Si en principe la charge de la preuve de l’épuisement des droits pèse sur le défendeur à l’action en contrefaçon, tel n’est pas le cas lorsqu’est rapportée la preuve d’un risque de cloisonnement des marchés. La Cour de justice de l’Union européenne précise ici que tel peut être le cas dans certaines circonstances en présence d’un réseau de distribution sélective.

La recevabilité de l’action en contrefaçon exercée par les organismes de gestion collective devant la CJUE

La recevabilité de l’action en contrefaçon exercée par un organisme de gestion collective est soumise selon la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) à la double condition d’avoir un intérêt à agir et une qualité à agir, ce qui relève de la législation nationale.

La Cour de justice poursuit son approche restrictive de la notion de communication au public

La Cour de justice refuse de considérer que constitue une communication au public au sens des directives 2001/29/CE et 2006/115/CE la simple installation de systèmes de sonorisation de moyens de transport (en l’occurrence, des avions et des trains). Seule la diffusion délibérée de la musique constitue une telle communication au public.

La CJUE et le sort de produits vendus sans le consentement du titulaire de la marque

Interrogée à propos des mesures correctives prononcées dans le cadre d’une action en contrefaçon, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) décide que la destruction peut viser des marchandises qui ont été fabriquées et sur lesquelles une marque de l’Union européenne a été apposée licitement, mais qui ont été mises sur le marché de l’Espace économique européen (EEE) sans le consentement du titulaire.