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La diffamation visant une personne ne peut rejaillir sur une autre que si les imputations diffamatoires lui sont étendues, fût-ce de manière déguisée ou dubitative, ou par voie d’insinuation.
par S. Lavricle 5 mai 2008
Après la publication dans le numéro 23 du mois de juillet 2005 du journal « Cave Canem » d’un article relatant l’inauguration d’un parvis Jean-Paul II devant la cathédrale Saint-Maurice de la ville de Vienne, le député et maire de la municipalité a fait citer son directeur de publication devant le tribunal correctionnel du chef de diffamation envers un citoyen chargé d’un mandat public. L’article mentionnait notamment : « Fidèle à ses récentes allégations par lesquelles il rendait gloire à feu Jean-Paul II, […] [le maire] n’a pas hésité à donner un gage de plus à son électorat catholique en inaugurant, le 1er juillet dernier, le parvis “Jean-Paul II” devant la cathédrale Saint-Maurice. Ainsi la municipalité bien-pensante de Vienne a délibérément pris la lourde responsabilité d’honorer publiquement la mémoire de celui qui restera dans l’histoire comme le tout premier complice de la pandémie de SIDA qui touche plus de 42 millions de personnes et tue chaque jour 10 000 d’entre elles… Car, aux antipodes de l’image d’Epinal, véhiculée par [le maire], d’un pape “qui a oeuvré pour que l’Europe se libère de ses divisions et retrouve pacifiquement les chemins de la liberté”, Jean-Paul II était un assassin ». Le maire fut débouté en première instance. La cour d’appel infirma ce jugement, en retenant que les propos dénoncés avaient acquis un caractère diffamatoire du fait de la qualification de Jean-Paul II « d’assassin et de complice...
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