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Procès pénal et cinéma : un sujet à bout de souffle ? À propos du film Je le jure de S. Theis
Procès pénal et cinéma : un sujet à bout de souffle ? À propos du film Je le jure de S. Theis
Le film judiciaire français retrouve une vigueur certaine depuis plusieurs années. Les réalisateurs successifs tentent d’apposer leur marque, leur identité et leur angle de vue cinématographique. Loin d’être dans une veine d’essoufflement, Je le jure tente également une nouvelle approche. Il interroge cependant à l’heure d’un retour des critiques virulentes sur le fonctionnement de la justice. Si le film se veut particulièrement pédagogique à cet égard, à quand un détour des caméras par d’autres salles d’audiences que celle de la cour d’assises ?

La mainmise du procès pénal sur le cinéma ne se dément plus. Après une année 2023 particulièrement riche en la matière (J. Triet, Anatomie d’une chute, 2023 ; C. Kahn, Le procès Goldman, 2023) et quelques piqûres de rappel çà et là en 2024 (D. Auteuil, Le fil, 2024 ; C. Eastwood, Juré n° 2, 2024), c’est au tour de S. Theis de donner sa version des faits qui frôle souvent la mécanique documentaire, voire la leçon de droit, et le tout dans une sobriété formelle qu’il faut souligner.
Si la caméra ne s’échappe toujours pas de la cour d’assises, il faut cependant reconnaître que plusieurs figures d’originalité émergent, même si elles se perdent dans des messages que le réalisateur tient particulièrement à faire passer, notamment sur les difficultés et l’inutilité de l’incarcération.
Le premier angle nouveau du film concerne l’objet du crime jugé. Il s’agit en effet de la destruction d’un bien appartenant à autrui ayant entrainé la mort d’autrui. Concrètement, l’accusé, pyromane, a mis le feu à un immeuble. L’un des pompiers, qui était venu éteindre l’incendie, est décédé.
Également, d’un point de vue procédural, il faut noter que l’accusé a déjà été condamné par une cour d’assises à une peine de douze ans de réclusion criminelle avec dix ans de sûreté. Il a fait appel et reconnait les faits. Nous sommes donc au niveau de l’appel. Les jurés devront dont surtout se prononcer sur la durée de la peine, puisque la culpabilité est avérée et non niée...
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