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Accident de la circulation : l’acceptation de l’assureur à une demande de la victime vaut transaction

Le tuteur ne peut transiger au nom de la personne protégée qu’après avoir fait approuver par le conseil de famille ou le juge des tutelles les clauses de la transaction

par A. Huc-Beauchampsle 18 février 2010

À l’occasion d’un accident de la circulation, le responsable solidairement avec son assureur est condamné à payer à la victime mineure représentée par ses parents, une certaine somme au titre de l’assistance de la tierce personne. Les juges du fond ont réservé le préjudice soumis à recours à compter d’une certaine date jusqu’à la majorité de la victime. La tutrice de la victime devenue majeure a assigné l’auteur des dommages et son assureur afin d’obtenir la liquidation du préjudice lié à la tierce personne. Les juges du fond, avant dire droit, ont retenu le principe d’indemnisation au titre du poste de préjudice précité à compter de la date sollicitée et ont sursis à statuer sur la fixation de cette somme. Par un jugement postérieur, les juges ont constaté l’accord des parties sur les sommes relatives au capital et à la rente trimestrielle et ont fixé l’indemnisation du préjudice lié à la tierce personne. La tutrice fait grief à la cour d’appel d’avoir constaté l’accord des parties sur une indemnisation de tierce personne calculée sur six heures par jour et non vingt-quatre heures sur vingt-quatre et limité en conséquence la condamnation solidaire du responsable de l’accident et son assureur à lui verser une certaine somme en capital.

Au soutien de son pourvoi, elle fait valoir que le tuteur ne peut renoncer à un droit ou transiger...

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