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Par un arrêt du 13 octobre 2009, la chambre criminelle souligne la spécificité de l’enquête pour recherche des causes de la mort et montre toute l’importance qu’elle accorde aux nouvelles règles de l’expertise.
par C. Giraultle 27 octobre 2009

Présentant un double intérêt, cet arrêt apporte des précisions sur l’enquête menée aux fins de recherche des causes de la mort prévue par l’article 74 du code de procédure pénale, récemment modifié par la loi n° 2009-526 de simplification et de clarification du droit et d’allègement des procédures du 12 mai 2009, mais également sur le nouveau régime contradictoire de l’expertise tel qu’il résulte de la loi n° 2007-291 du 5 mars 2007 tendant à renforcer l’équilibre de la procédure pénale.
Sur le premier point, l’article 74 instaure une procédure spécifique en cas de découverte d’un cadavre lorsque la cause de la mort est inconnue ou suspecte. Il appartient à l’OPJ avisé du décès de se rendre sans délai sur les lieux afin de procéder aux premières constatations et d’informer immédiatement le procureur de la République. S’il l’estime opportun, celui-ci peut rejoindre l’officier de police judiciaire (OPJ) en se faisant assister des personnes capables d’apprécier la nature - criminelle ou non - des circonstances du décès. En cas de doute, une instruction peut être ouverte, non pour rassembler les preuves de la commission d’un crime ou d’un délit (V. Amiens, 8 août 1974, D. 1974. Somm. 122 ; JCP 1975. II. 18164, note Chambon), mais pour rechercher les causes de la mort.
Présentée comme un cas de flagrance « par assimilation », notamment en raison de la place de l’article 74 au sein du chapitre consacré aux crimes et délits flagrants, la procédure déclenchée par la découverte d’une mort suspecte ne reposait, en réalité, que...
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