- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Refus discriminatoire du bénéfice d’un droit accordé par la loi à raison de la religion
Refus discriminatoire du bénéfice d’un droit accordé par la loi à raison de la religion
Se rend coupable du délit de discrimination par une personne dépositaire de l’autorité publique à raison de l’appartenance religieuse, le maire d’une commune qui prive une élue municipale de son droit de parole, en raison du port, par celle-ci, d’une croix symbolisant son appartenance à la religion chrétienne.
par M. Bombledle 12 octobre 2010

L’arrêt rendu par la chambre criminelle le 1er septembre 2010 rejette le pourvoi formé par un maire, condamné par les juges du fond pour discrimination religieuse par une personne dépositaire de l’autorité publique, pour avoir privé l’une des membres du conseil municipal de son droit de parole, en raison du port d’une croix chrétienne par cette dernière, sur le fondement, notamment, des articles 225-1 et 432-7 du code pénal, lesquels définissent les critères et les actes discriminatoires prohibés s’agissant des agents publics.
Pourtant, le pourvoi avait cru pouvoir invoquer l’article L. 2121-16 du code général des collectivités territoriales, qui autorise le maire d’une commune à soumettre le droit de parole d’un conseiller dont l’attitude risque de perturber la séance à la condition qu’il cesse d’adopter ladite attitude. En effet, cet article dispose que « le maire a seul la police de l’assemblée. Il peut faire expulser de l’auditoire ou arrêter tout individu qui trouble l’ordre ». Le maire s’était donc retranché derrière l’autorisation de la loi, fait justificatif général prévu par l’article 122-4 du code pénal, pour priver l’élue de son...
Sur le même thème
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 7 juillet 2025
-
Pause estivale
-
Captation de données à distance et souveraineté des États
-
Loi sur la justice des mineurs : le Conseil constitutionnel a eu le dernier mot
-
Précisions apportées au régime juridique de l’astreinte pénale en urbanisme
-
[PODCAST] « C’est un permis de tricher ! » – À propos de la loi du 13 juin 2025 visant à sortir la France du piège du narcotrafic
-
L’impasse des centres éducatifs fermés
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 30 juin 2025
-
La modeste condamnation de la France pour contrôle au faciès
-
JLD et droit à un tribunal impartial : quelques précisions